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Affichage des articles du janvier, 2013

Le sens du mot

Le sens du mot va dans l'entre perdu au milieu du monde. Les âmes rondes grondent les passants, Les lunes adéquates Que le ciel marie Comme une enclume grise Au pied du mur. Le ciel renferme des avions, Les passagers tapent aux fenêtres Et la nuit close et stagnante Assombri la Terre Avec la raison de l’éphémère.

Son regard est une massue

Son regard est une massue Qui n'existe pas Le temps passe avec traîtrise Alors que mon corps mord un nuage Les canines fringantes Le sang ne fait qu'une route Sensationnel victoire Court sur patte Je m'en vais draguer les cimetières Les morts me terrassent.

Le chien a son plâtre

Le chien a son plâtre Il avance lentement, le coeur Désossé, il avance. Le regard malin, le silence Le maintient sur ses pattes Et un ours hurle devant un ciel noir Le chien continu sa marche Lentement.

l'ombre du temps meurt

L'ombre du temps meurt c'est mon âme qui s'ennuie La pêche aux fruits La légèreté retrouvé Le bannissement des ondes Chauffant mon âne cramé Au beau milieu du désert A mille vingt quatre graines de sable. Le temple avance Et induit un siècle dans mon crane Je laisse la nuit faire mon guide Jusqu'aux dernières nuits d'été.

De mon âme nue

De mon âme nue A mon coeur malade Le temps lutte Contre ces flammes Je mutes en un extraterrestre solaire Aux milles voix. J'entends mon corps s'alourdir Dépecé par un Dieu parkinsonien. Les arbres flasques fabriquent un monde Et mon ventre va craquer. Des yeux me poussent à la place des joues Je vois ma famille garder un visage plaisant Alors que ma chair devient un festin d'étoile.

Ils pivotent dans leur chair

Ils pivotent dans leur chair Le sang chaud, le nez coulant iLS pivotent dans leur chair Le ciel bleu passe à l'orage Ils poirotent dans leur chair La nuit éclair un rien Ils s'opposent à leur chair La pluie me frappe Ils s'écoutent dans leur chair Ils s'enroulent dans leur chair Ils s'étendent dans leur chair