Articles

Affichage des articles du janvier, 2020

mAtH

Des oies Grattent l'intérieur du soleil. Un ange dépasse Le démon aux 110 mètres haies. J'ai un cœur sous l'ongle, Une liqueur dans La bouche. La cigarette scie Une salopette. Mon astre à moi, Il est à gauche du ciel. Des avions roulent A côté des extraterrestres. On produit de la pensée Et du gel douche. Cimenter sa famille Et écrire au vide Qu'il reste un peu D'air pour les humains. Chanter l'hymne Des mathématiciens. 1=1 2=2 Mais 3% = 2

Nil

Des contes Que l'on raconte Aux vieux os. Mon cœur Maltraite Mes dents. Des lumières Dans l'estomac, J'attrape Le faucon De mon cerveau. Vivre avec la vie Au ventre. Les ombres Téléphériques Remontent La chaussée. Attraper un poisson A mains nues Et dire une prière Aux requins Malfrats. Un immeuble dans le corps, Un cil sur le Nil.

Café

Le réchauffement climatique Brûle mon café. Mon corps dit le kaddish Pour tous les gens morts Depuis l'extinction Des dinosaures. Un monde qui gratte A la porte, Je ne lui ouvre pas. Je crois dans l'enfer Des pupilles, Le clavier qui me dicte Une poésie. Graver son nom Sur le dos d'un cheval. Ouvrir la fenêtre Et sentir le dernier Oiseau arrivé.

TEXTE

TEXTE                         TEXTE TEX MEX                                         ETXET ETXE TEXTE T                                                                      U                                   E S                      UN P OOOO ETE TEXTE TEXTE                                                T U                                      ES                 UN MAUVIETTE                 texte toujours toujours toujours toujours joutoue

Fourmis

Un quatre-quarts Avale une partie De l'Inde. La loi du marché Dans le milieu Des fourmis Est très présente. J'ai le cœur qui s'emballe En voyant une sirène-oiseau Traverser le monde De long en large, De large en long. Être lointain A SOI Et s'asseoir Sur une chemise En soie Pour la repasser. Des verres d'alcool Dans la cervelle, Un biceps rouge, Mon corps A débuté Dans le ventre de Ma chère mère.

Cosinus

Des chérubins Avalent le biberon Afin de chanter La vie. Mon corps Se traîne Sur le monde entier, Les trains, Les avions, L'escargot plein. Un vide au bide, Un bidet de vie, Je descends de ma tête Pour bouger Le cosinus De mon visage. Un mort Attrape la branche de l'arbre Et tombe, Tombe, Tombe, Retombe. Le ciel se souvient, La Terre oublie.

OS OS

Un oiseau A l'os solide Et au plumage docile Compte jusqu'à deux Avant de marcher. J'ai un souk en moi, Un dromadaire Au cœur. Je compte le nombre De cheveux qui tombent Quand je vais chez Le coiffeur. Il me coiffe aussi les dents, Elles deviennent Des sirènes A la queue jaune. Ma planète se dispute Avec Pluton. La pluie rigole Avec mon corps. Je pense que derrière moi, Il n'y a que des lunes creusées.

Cordon

Une plaine Où les hommes Se cachent du ciment. Une vie courte Avec des dents en or. Les fenêtres dessinent Des corps. Mon modèle à moi, C'est la lampe. J'illumine le vide des mots Qui voguent Sur la mer rouge. Un cadre cache l'estomac. J'ai chanté entre Les planètes Pour que les extraterrestres Se joignent à la fête au village. Un cadavre détective A trouvé sa place. Mon cordon ombilical Est claustrophobe.

Gueuler

Une ombre S'abstient De gueuler sur un corps. On a des thérapies Pour les dinosaures Et les hommes poilus. Un doigt se pose Sur une dent, Il y a des marins Et des matelots Qui sortent Du bruit odorant. La peau du poète Ressemble à celle D'un alligator Qui joue de la trompette. Vivre en oubliant de vivre, Mourir en écrivant Une strophe. Changer de tête Et faire marcher Son philosophe.

Les cailles

Les cailles S'encanaillent Dans une soupe. Les avions descendent Sur Terre La bave aux lèvres. Ma vie s'immisce Dans mon corps. J'ai des prières Dans le creux du bide. Découper son vide En quatre gâteaux. Chanter en silence Pour être entendu Des grenouilles du ciel. Tomber face à soi Et récupérer Une banane de combat.

Gorge

Tendre viande Qui a la gorge nouée. La bouée se jette Sur un homme En train de se noyer. Mourir en jouant A chat Dans le monde entier. Les piverts abandonnent Leur chantier. Des coquelicots Aux yeux, Le monde débarque Avec sa valise Et son petit Jésus. Des ombres pivotent Et le lit Tombe du ciel.

Corps blanc

Un moment qui passe... Un autre moment passe.. Les dauphins S'achètent des nageoires. Mon cœur est fermé Comme une porte blanche. Je parcours les corps Et les squelettes Alentour. La vie se dilate Et tombe dans un ravier. Des bonbons pour les morts, Des pastèques Pour les vivants. J'ai les lèvres Qui se collent aux yeux. Je me soulève le matin Pour prier. Dieu a nu corps blanc. Un moment passe... Deux moments Meurent.

Paroles, paroles, paroles

La mer a des Poux aux vagues. Un visage vissé Sur la sagesse De l'usage Sans fin Du plastique Agricole. Le monde se sépare De l'espace, Une météorite Avale un bout De chocolat. Des paroles, Des paroles, Des paroles. Le ciment Transparent Entre les morts Et les respirateurs. Le geste que je fais Demain Sera le même qu'hier. Vive le livre libéré Du carcan physiographique De l'extase Des hominidés.

Silence truite

Le moment de silence Ressemble au moment Du découpage de la truite. Un ami à moi me dit : « Tu es trop triangulaire, Tu es trop carré, Tu es trop trapèze ». Alors j'ai dessiné Autour de mon nombril Un bébé vacataire. Les ombres s'emmêlaient Et je jouais au casino Avec des morts. Ce silence qui arrive Quand le fœtus Arrive, On sert la pince A personne Sauf aux autochtones De son corps. Changer de pays Et trouver une pile Alcaline Qui ne marche plus.

Crayon

Un cadeau pour mon pied. Une chaussette chaude Pour l'hiver. Les paupières sont lourdes Comme des loutres Ou des lamantins Américains. Utiliser les mots Pour court-circuiter L'angoisse De la naissance, De la mort, Et des rires Qu'il y a entre les deux. Je balance de la pluie Sur les nuages, Qui eux-mêmes Balancent Sur les gens, Les gens bons, Les braves gens. Traîner avec soi-même Dans la forêt Et dessiner un crayon.

Hirondelle

Trouble dentaire                          Trouille intestinale                                                       Verre d'eau dans l'eau                              Verbe s'aligne               au mot du genou                                               Coooooooooooeur exalté                                            Fouillis dans le corps Dans l'index                                                                                                                 Chameau-hirondelle

Navire

Le navire Descend de ma narine. Rimer avec une tulipe, Fumer le dos de la pipe. Les ombres ont des ondes De Londres. Je parcours les cours De physique Pour m'étonner Du sort du P.I.B. La cervelle vieillit, Le corps s'étourdit, Et on tape sur un banjo De la famille. De la musique Qui parle de fric, Des paupières lourdes Comme le bide, On écarte la mer Et béatifie l'air.

French Cancan

Le corps embué Par la purée De nuage Que l'on attrape En volant Sur une compagnie Française. Le corps minuscule, Le biceps d'Hercule Et la mule Qui avance avance, Comme un rat Et un chat noir Sous la Terre. Un cœur qui a peur De nourrir Sa mort Un peu trop tôt. Chanter du pied Gauche, Parler du chantier Droit. Volcan quand On vole Comme un spectacle De French Cancan. Rien se sert une soupe, Rien avale un sandwich A la tomate.

Pied nickelé

Pied nickelé en hiver, Robe rouge en été. Les saisons défilent Comme des escargots A mille pattes. Aboyer face à soi, Le miroir s'étale sur la chaussée, Un chien dévale le vide, Le vide, le vide, Le vif argent. Des éclats de Neptune Sur mon visage, Je béatifie le monde Et l'argent qui dort. Mon cerveau signe N'importe quel papier, Mon corps met de la boue Sur la bouche de Dieu. Croire en soi Ou pour soi, La vie est chat tranquille En hiver.

Poule

Des poules aux dents de lait Traversent le ciel en jetant des confettis Sur les pigeons. Deux yeux fertiles Captent le monde En 26 dimensions. L'au-delà appelle Un être humain Le jour de la création De son cordon ombilical. Mon corps appartient A la science et A l'industrie automobile. Verte grenouille, Tombe en laitue. Mon visage attrape Chaque parcelle d'angoisse, Je vends les aubes De la matinée Pour une lune en vacances.

Ail

Nouvelle année ,,,,,,,,,,,,,,,Ventre,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,dans,,,,,,,,,,,,,,,le,,,,,,,,,,, ,,,,,,,,,pied CHANGER LA ROUTE QUI Mène aux étoiles Et courir dans le ventre de la BALEINE                                                  BATTRE DE L'aile                                                                                            BATARD dans de l'ail Les corps rougissent quand le soleil s'évade                                       La peau se transforme en château fort TEMPS GRIS                                     GRIS                                 MAUVE VIOLET GRIS                                                                                        ROUGE GORGE