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Kodak

Kodak Kodak Zoomm Zoom Zizaille Photo ! ¨Photo ! Kodak kadok Slash Slash Homme + Femme Bébé bébouille La foirefouille Feuillage Kodakodak Zoomique Zoomique Elegance Et les gants Dans la chance Kourbe Arc-en-miel Bévide Baplein Ostriche Echappé De soie

Ikea

CCOPé l'éclopé La clope pop Qui pique la poche De la porsche ik Ea meuble Chantant sous la tente. Barrissement d'homme Barista à pomme Couplé les dom- tom Avec la loupe De lait. Gary l'écorce, Rire Corse Et tremble Carcasse.

Noël

C'est Noël, Le père Noël Tombe d'une échelle Et les lutins gonflent Des pneus Michelin. C'est noël, Les enfants creusent Leur lit Pour attendre Les cadeaux rouges Du communisme Renaissant. C'est Noôell, Le pôle Nord Ressemble à un hôtel Grand luxe à Paris. Les abris atomiques Changent de couleur Quand les rennes arrivent. Noell Lêon Lêon Lêon.

Clairière

Un enfant court jusqu'à La clairière en miroir. Les étages d'un immeuble Se balancent Sous les yeux de Dieu. Mon mont des oliviers Est caché entre la table Et la chaussette. Une mouette Donne le signal Pour échapper à Son destin. J'étais bébé dans le ventre Du monde. Mon œsophage Glissait sous le vent. Des bateaux masqués Naviguent sous la pluie. Changeons le rôle De la mort En un futur circonspect.

La chance aux chansons

Troisième chanson Deuxième chansonnette Première chanson net

Enfant

Un enfant                 Deux enfants                                              Trois enfants 215 ENFANTS Trois enfantsTrois enfantsTrois enfantsTrois enfantsTrois enfantsTrois enfantsTrois enfantsTrois enfantsTrois enfantsTrois enfantsTrois enfantfantsTrois enfantsTrois enfantsTrois enfantsTrois enfantsTrois enfanis enfantsTrois enfantsTrois enfantsTrois enfantsTrois enfantsTrois enfantsTrois enfantsTrois enfants Cours d'école      billebillebillebillebillebillebillebillebillebillebillebillebillebillebillebillebillebillebille                            bille bille Chapeau pointu Image Imaginaire                    Mathématiques Nombre dort Ombre au Nord  Fooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooootball Maternelle changeant la maternation du maternage éclopé dans la matière méridionale d'un manque à gagner Crâne dodu CCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCC:) :):):):):):):):):):)                      

Merguez

Des monstres habillés en rose Traversent le passage clouté Qui se trouve devant La patinoire de feu. L'ombre de Dieu S'étale sur la chaussée. Le chahut des « miaous » Et des « ouaf ouaf » Fait du boucan Jusqu'en Alaska. Un mort n'a pas de montre, Mais un dentier coloré. Mon corps a l’œil Pour repérer les gâteaux Ronds du Portugal. L'hémisphère Sud Tombe sur l'hémisphère Nord. On est pris en sandwich Comme une vulgaire merguez.

Bateau

 Bateau  B A T E A U                                                      Coule  B     A        T            E  A  U Monstre Monstre EAU EAU UAU                                                                                TITANIC Vague ! ! ! ! ! ! ! ! !              Let, 1er service                                                                                      Coulure                                Mange à balais  Monocoque                                         MONOCLE                                      VISION DE VIE / EIV ED NOISIV                      Corbeau                       Chaussure                        P                       O I sSoN '''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''&#

Pieds

Un cœur entre les pieds, Je dépasse mon cerveau Au 100 mètres en 14 secondes. Les nuits se déroulent Autour de mon ventre, Je descend d'un ongle Et jette mon ombre Du premier étage. Une oie joue aux cartes Avec des reptiles Franco-américain. Mon nom veut dire Bourreau en espagnol Et gentil démocrate En hébreu. Le magasin est ouvert Entre 22h et 23h, On peut y acheter Des amandes et Des olives nues. La télé diffuse Un match de football, Un homme a l’œil Humide en pensant A sa naissance.

Violon

Un violon sur moi, Des herbes se battent Pour récupérer un glacier. J'ai une ombre basketteuse Qui m'accompagne. Les clous tombent De mon corps, Je renverse mon nombril Pour le désengorger. Un nombre donne Aux hommes une partie Du noyau terrestre. Les hominidés Jouent avec des mini dès. Long couloir Jusqu'à la vie. Court couloir Jusqu'à nous.

Pianote

Quand on rencontre une âme Avec qui l'on veut s'enfermer, Il y a toujours un monde Qui tape à notre porte Pour nous donner à manger. Les oiseaux et leurs migraines, Les chats et leurs chapeaux pointus. Mon corps se balance Au-dessus d'une église Que l'on rafistole. Un tissu me sépare D'un cœur, Un coeur-cadavre Que l'on soupçonne D'être un ordinateur-nouveau-né. Des silences entre mes doigts De pied, Je pianote avec ma tête Sur le côté dur de la mer. Un nombre faramineux De graines de couscous Se déverse dans ma chambre. J'avance en tapant les murs Et en écrasant mes paupières. Le cerveau vole mieux Depuis que je l'ai laissé tomber. On croque un œuf Tous les matins. Zigatatifé Béglototo Chicosissisissi mari, Codextioto.

Poncho

Couloir vert Où dorment Des humains-bains, Une route coule Sur le visage D'une voiture. Les ongles Se dispersent Sous la Terre. Ma magnifique Planète, Mon poncho Gris, Je déplace le monde Et guide un Dieu Aveugle Jusqu'à la lune. Des signes de la main Que l'on fait Pour attirer les étoiles-camembert, Une conscience folle De soi Peut mener à la tortue-folie. Mon corps Dépasse le ciel Et vogue Vers des estomacs de l'espace. Un corps-cancre Qui se déplace A la vitesse d'un renard. Chantons le nombril à l'air. Chantons le torse bombé.

Vide + vide

Un assemblage de corps Dans une piscine olympique. Des édredons tout ronds Se baladent sous les têtes Des bébés. Un monstre écrit Que le monde Est vertical Comme une orange Pressée. Un vide + un vide Égal une vie. Mon estomac S'abstient de voter. Des couleurs entrent Et ressortent Les années bissextiles. Un cadeau au miroir Et on devient aussi Beau qu'un bateau A quai. Les décisions les plus importantes Sont celles qui nous font De belles rides. Chantons sous nos douches Et balançons l'eau froide Sur nos cerveaux trop lourds.

Toupie

Une tombe parle à un sac. Des toupies dans l'ombre Jouent un sale tour aux Humains. Grattons notre ventre pour Qu'un dauphin en sorte. Un mimosa entre les lèvres De ma chérie. J'écrase mes cheveux Contre la vitre. Mon monde a des cicatrices Au pied. Accouplons les fourmis Pour repeupler la terre. Des crânes secs Et des fruits mielleux Coupent un fantôme En deux. Changer les cils du Brésil Et jouons au ballon Chaque jour.

Cigarette

Un smart-homme Conduit un smart-cheval Pour aller en smart-Bretagne. Des pigeons à trois têtes Coupent l'air sous le pied D'un Dieu vacant. Les murs signalent leur présence A l'air qui n'y croit pas une seconde. Une ampoule roule sous le pied Du monde, La ruse du renard lui permet De vendre sa peau Avant de l'avoir tué. Mon nombril pèse 300 grammes Et des poussières, Les mêmes poussières Que l'on trouve dans Les cigarettes sans filtre. Mon poil est doux, Rugueux lorsqu'un œil S'y pose. Je choisis de vivre Avec moi-même Pendant les vacances De Noël. Une route se substitue A ma route Et je regonfle mon pneu Comme on jongle avec le soleil. Sommeil de betterave Et désir de pomme, On dort comme on respire, Presque tout le temps.

Bus

Des campements psychiatriques Sur la lune. Une poussière dans l'oeil Et on regarde son passé différemment. L'aube se sert à boire Dans mes mains, Je cherche le lion malléable Que j'étais. Une femme descend de mon nombril Et les langues coagulent Sous la Tour Eiffel. Mon cerveau fait le Tour de France Tous les jours. Un mannequin nain tombe, Secousse sismique Chez les bébés nageurs. Un cadavre s'esclaffe Lorsque les ombres L'oublient. Un coin de Terre Pour les chanteurs. Ma colombe Dépose un bébé Sur la tête De ma femme. On tourne tous Autour de l'iris de Dieu. Chapeau mort Et cravate médecin, Coupons notre vie En cinq bus distincts.

Silex

Un avion atterrit sur un oiseau. Jambe levée, tête à gauche, Rotation sur soi, Ongles recroquevillés. On ne demande pas aux lampes D'éclairer les cieux. On préfère croire à un Dieu Liquide. Son ombre rend les continents Gris. Le monde des morts Se divise en quatre parties : Le chapeau L'herbe verte le renard masqué Le silex-squelette

Pontons

C'est bien beau   D'avoir la plus grande dent du monde.   Il faut savoir s'en servir.   Pour atteindre sa propre plainte ;   Le cœur douloureux   Comme chanter devant un cochon   À  shabbat.   Les hirondelles dévorent le cie l   Et laissent  une lune à peine entamée   Au sol.   Mon corps est une table;   Ma viande se ringardise avec le temps.   Je fais tourner les mots   Comme les morts à une tombola.   Mes cimes et mes arbres   Se chahutent les soirs d'été. Bientôt le printemps disent-ils;   Ces gens habillés avec des étoiles   Noires autour du cou.   Mon hymne est celui   Du vacarme;   Du bruit dans ma tête de tigre.   Les jambes changent de maison.   Ma voiture est dans mon camion. Mon camion danse dans mon oignon.   Et j'aime les femmes et les pontons de plongeon.

Maison

Une maison coule Goutte à goutte. Les murs ont des orteils Pour entourer Les poètes trop vieux. Un chapeau renverse Une colonie de fourmis. Mon ventre se déplace Dans mon crâne, J'ai besoin de manger Mes pensées. Avaler un cheveu Que l'on entoure de son nombril. Les morts s'habillent Avec des mocassins Rouges. J'ai vu dans le ciel Un Dieu éphémère Et son psychanalyste. Les routes qui m'entourent Sont des réglisses. J'ai croqué mon ongle, Travailler mon corps Pour obtenir un salut Du monde, Même s'il ne me connaît pas assez bien.

Vivre

Un couple de loups Avale une soupe Avant de partir à la chasse. Une montagne pousse Dans mon dos, J'écris sur un lac Ce que je pense De la bioénergie en Finlande. Un arc-en-terre chuchote Les couleurs à un arc-en-ciel. J'ai perdu ma musicalité Mais il me reste une voix d'ogre. Je compte les jours depuis ma naissance. Je crois avoir un fœtus Dans l’œil. Les oiseaux frappent Un caillou. Le film du monde Peut-être visionné En Bretagne. Chameau dans la paume, Lézard dans les dents. Vivre, enfin.

Cigognes

Trente cigognes Déposent un bébé solitaire Dans un hôpital de Soisy-sous-Montmenrency. Le ventre belliciste de ma mère Me parle. J'ai un nombril en forme de nombre Et des yeux significativement oranges. J'ai perdu un os En voulant toucher un nuage. Des cicatrices sur mes ongles, Je masse ma colonne Vertébrale et prend rendez-vous Avec un toubib Pour qu'il me coupe un cheveu d'or. La planète coule dans l'espace, Des chats griffent la mappe-monde D'un homme ayant l'âge D'un yaourt. Je cherche dans mon nez L'existence des hommes préhistoriques. Un couteau pour trancher le vent, Un immeuble danse Dans Paris. J'attrape ma langue et la pose dans un livre.

Performance Zapping-Pong Galerie Maria Lund

Image

Marocains

Un oiseau-chat Descend de l'Empire state building Pour trouver un os à sa taille. Les magiciens marocains Brûlent un poulet. Je porte une étoile à un œil, Les aubes font tomber Un corps sur la lune. Une chaîne au pied Et une colombe A l'ongle, Je me lave six fois par jour. Mes dents ont dépassé Le mur de miss lézard. Un couteau sous l'ombre, Des études montrent que Les ordinateurs étaient des cuillères Au Moyen Age. Chassons nos peurs Avec un miroir noir. Je pousse mon poumon Pour qu'il me fasse de la place. Un aigle cible une bouteille de pain. Cochons sur l'onde, La radio mixe les organes D'un dinosaure.

Cousue

Il manque une couture Sur ma bouche cousue. Les livres connaissent L'ivresse de l'alphabet Écrit avec amour Par un rabbin à la barbe Caramel. Une ampoule Tombe sur le silex, Et la lumière fut. Une voiture rouge roule Sur la rougeole d'un Rouge-gorge A la gorge en feu. Un arbre se cache sous ma peau. Je vivrai jusqu'à 126 ans En regardant des vidéos De chats jouant au basket. La chevelure est l'ombrelle Des morts. Des pluies de chevaux Tombent sur l'immeuble D'un jockey. Courbons nos doigts Pour écrire la Bible.

Fleur

Des mimes en t-shirt jaune Traversent le cosmos Et garent leur voiture Près d'une fleur orange. Les lignes du corps d'un nombre Se recroquevillent pour avoir Une économie à l'Occidentale. Une salade se balade entre Les plots posés par les enfants. Le cerveau se fâche Contre un veau-cerf. Un cerf-volant qui S'envole sous l'eau, Des aubes chaussées Comme des mimes. Le mime osa, Le mimosa. Le coton mouton. Le cou tondu par un thon.

Plat de pâtes

Un château se pose Sur mes genoux. J'appelle le monstre Qui dort en moi Vers minuit. Il me dit :  « chronophagie Médicale d'une substance Silencieuse Qu'un mannequin Nain a juxtaposé sous mon ombre ». Je lui réponds que je suis plutôt D'accord Comme un plat de pâtes Avec du parmesan venant D'un ciel silencieux Avalant un par un Les hommes. La souffrance est un geste, Comme un joueur de tennis Qui voit la balle arriver Sur son crâne. Un Allemand jaune Cherche les étoiles Dans le nombril D'un hématome. Les $ s'appartiennent Comme les € s'envolent. Une poésie banquière Qui échange des mots Avec les nuages littéraires. Le bond en avant Du sternum vers la synagogue Chante dans le creux des oiseaux Une mélodie connue par 59 personnes Dans l'au-delà.

Savon

On a un peu oublié Que tout le monde A déjà été bébé. Même Dieu Qui jouait aux billes Le long d'un nuage. Même les trois mousquetaires Sortant leurs épées Pour couper les arbres Restant dans le lit. Chapeau sur le crâne d'un oiseau, Il change de chambre Et découvre des centaines De poupées jaunies Par le temps Et le temps noirci Par la poussière. La maison de ma grand-mère Ressemblait à un parapluie Retourné. L'eau de pluie Faisait vivre les lézards A la recherche de leur queue. Un manchot vend Un territoire aux enchères. Personne ne l'achète. Et là, une cabane rouge S'installe dans nos oreilles. Il y a le feu dans les serrures Des appartements parisiens. Chantons comme en 1832 Et rêvons comme en 1950. Le robinet se déshabille. Un savon passe un savon A un autre savon.

Caillou Pupilles

Les pupilles d'une jeune fille Rentrent au couvent avant minuit. On entend l'herbe pousser dans Le cerveau rachitique des poètes. Le château reçoit pour la première Fois depuis 5 000 ans Le président de la Bretagne. Il jette de l'eau sur la figure D'un caillou qui a oublié Comment marche le monde. Des cicatrices s'emmêlent Sur le bras des amoureux. Une salle de cinéma projette L'histoire du monde Depuis Adam & Eve. Un dinosaure surmonte Son angoisse Et ouvre sa gueule Pour avaler un neuroleptique. Les murs sont en concurrences Pour enfermer le plus sereinement La population. J'ai le sourcil qui s'étend sur 300 km Pour faire danser les verbes humanoïdes.

L'ombre maladive

Un carton d'emballage Coupe la circulation Entre Melun et Verdun. Les oiseaux s'emmerdent Sur les fils électriques, Ils préfèrent se pavaner Le long de la Seine. Un mort s'allonge pour faire le mort, Des hommes à cicatrices Aussi longues que leur bras Descendent vers les Champs-Élysées. Un pot de yaourt se jette à la mer Un mercredi. Je discute avec mon œil. Je lui dis d'aller à gauche Après le rond-point. Les amis de Dieu Se retrouvent dans une pizzeria Au Vatican. Un sommet de montagne ne vaut pas un cerveau En pleine ébullition. Des chats nains Tombent dans un plat de riz. J'ai le cœur à gauche, Le porte-monnaie au cœur Et j'achète des ombres Pour les revendre en vintage. Une douceur de Printemps S'échappe de ma narine. Je vois les corps monter Au ciel et Jésus descendre sur Terre. Changeons de trottoir Pour mieux garder nos bébés En bonne santé.

Stade

Dans mon ventre, Un stade de 80 000 personnes Loue Dieu Pour les bienfaits de la circoncision. Des entonnoirs où dorment des bébés Silencieux s'enfoncent dans l’œil D'un aigle. Chassons les poils Des milliards de corps Qui composent Un peuple Terrien Et parfois lilliputien. La jeunesse permet de s'offrir Un tronc d'arbre pour un prix dérisoire. L'écriture, c'est comme sniffer un nuage Avant de décrire le soleil. Des couvertures se donnent la main Pour emmitoufler Un Jésus marchant sur l'aube. Les fraises ne sont pas rouges par hasard. La pastèque se brise en deux pays Distincts.

Russie

Une colombe-temps Tourne autour de l'horloge. Les ombres des frères siamois Se baladent au milieu de l'Atlantique. Je me couvre avec une fenêtre Pour avoir plus chaud. Le signe de la mort vient Après que le chat noir Mange un triangle. Des cicatrices sur les chiffres, Le 0 se morfond dans l'=. Des (chansons) marchent Jusqu'au poumon Redécoré avec du papier crépon Et de la cigarette blonde et jaune. Un homme rencontre un gnome Dans l'habitat de Dieu. Les prières s'échangent Entre Ashkénazes et Séfarades. Une typologie de la maladie Permet de réécrire l'économie Tridimensionnelle d'un pays Aussi grand que la Russie japonaise. Mon tonton avait une barbe Rousse et chantait le monde hébraïque Sans chaussures ni veste. Ma colonne vertébrale remplace La pyramide du Louvre. homme+animal = gâteau

Chasse

Une trompe d'éléphant morte Colle au sol. Je joue aux échecs avec l'ange Gabriel Qui me dit à l'oreille que les océans Vont bientôt remplir nos poumons. Un nuage malin se cache Dans mon dos. Je m'envole six fois par jour Pour donner l'état du trafic routier. Une télévision marche seule dans la rue. Elle rencontre une veste. Je crois que le vide ressenti Par les koalas Est égal à celui des humains clos Sur eux-mêmes. Chantons dans nos ventres Et parlons par les pieds. J'ai rechargé mon épaule Pour donner des coups A la maladie. Une salle de spectacle Invite les portes à grincer. Chapeau sous le capot Et riz dans la chaussure. Couvrons la marmite Avant que les chiens mordent L'aubergine. Un étage fait cinquante mètres. Le New-York que l'on a connu Est le Paris qu'on ne connaît pas. Chassons l'eau. Enfin je veux dire tirons la chasse.

GoOoOgL

Un trombone-cheval Tombe dans le panier. La poste coiffe Les timbres. Un mot est aussi dangereux Qu'un Boeing Au-dessus D'Amsterdam. Les églises portent Des chapeaux. Un champignon devient Champion des champignons. La feuille blanche Nous fait marcher jusqu'à La lumière Du supermarché. Les tomates sont à 50 euros Le kilo. Chantons comme des charlatans. La vie est malléable.

Loukoum & oiseaux

Je traîne un sac de visages Jusqu'au loukoum le plus proche. Le sommeil irradie la campagne Américaine, Des oiseaux jettent leurs os Dans un lac infesté De plumes et de crocodiles significatifs. Partons dans le trou noir Où il fait froid Mais pas chaud non plus. Les hirondelles clopinent, Un ballon coule dans l'eau bénite. Il devient ballon italien, Suédois et broie du bleu Comme un peintre inconnu. Mon ombre ne connaît pas mon corps, Mais elle me coince tous les jours Dans toutes les rues de Paris. Je dois couvrir ma tête Pour que les flûtes ne me tombent Pas dessus. Un oeil-écureuil tri le courrier De Dieu. Il reçoit des cyclistes Et des cyclopes. La viande est dans le lave-linge. Quel beau t-shirt elle fait.

DRoMadAIre

Dans le ciel rouge, Un dromadaire vole Et fait tomber une bosse Sur la tête d'un Français D’Île-de-France. Je persécute mes oreilles A force de chansons Fourmilières. L'horloge change de place, Passant de la cuisine A mon cœur. Je comprends mieux Mon estomac Et ses besoins De viandes Et de légumes millénaires Déjà accolés à la croix De Jésus. Cinq soleils dans ma pupille, Je reconstruis avec une tronçonneuse Le passé familial. Le dromadaire se pose Dans la fusée, Une fleur à la gueule Et un maillot de foot De l'équipe de Pluton.

Foetus

Couloirs collants Qui nous ramènent A l'état de foetus-tus. Une feuille blanche Pose son nez Sur la vitre. Une voiture avale Un œuf Et voilà les keufs A braguette fermées Qui chantent Des soleils-grenouilles. Une tombe croquemitaine Sous le lit de tous le monde, Une ampoule d'argile Gît sur le ventre gonflé D'un homme flétri. Couchant la nuit Sous la belle lune, Un médecin s'agrippe Le cou Pour imiter les girafes. Le sens de l'étoile de David Est de gauche à droite, De haut en bas Et de tuba en pot. Dessiner une ligne De démarcation Entre mon cœur et mon foie. Ainsi les canards tètent Le sein d'un Dieu complet : Salade, tomates, oignons.

Jéhovah

Dans les décombres d'un monde Que l'on croyait caché dans notre cerveau, Un lapin découpe un département Avant de le recracher sur un immeuble Où dorment des souris A carottes chrétiennes. Le sourire de ma chaise M'amène à poser mes fesses dessus. Le silence de Dieu Face à l'agrandissement des hypermarchés Me permet d'acheter des œufs morts Où dorment les serpents d'Adam et Eve. On découvre dans le ventre Son propre nombril, Il est piquant comme un cactus Et mou comme une tomate Après 40 jours dans le frigidaire. Essuyons le front des chefs de guerre Pour qu'ils ne décident pas A jeter des populations par la fenêtre. Je gagne ma vie En mettant ma maladie au coffre. Les ciseaux tenus par le T-Rex Font de lui un excellent couturier. Il habillait les hommes nus Qui marchaient le long de la plage. Un gros mot Marche au sol. « Nique les paons ». Je crois que c'est le patron Des témoins de Jéhovah

Gepetto

Un train dans le ventre, Des minis-morts dans les cerises. La cigarette consomme l'homme Comme la géographie consomme Les montagnes. Les lunes s'abstiennent de voter Pour l'Europe. Créature tenue par un fil, Pinocchio et son ombre chinoise Se battent pour être aimé Par Gepetto. Coulure sur le dos d'un escargot, Des cigognes sortent de terre Comme le miroir de nos yeux. Les bébés jurent sur leur vie Que les clefs de la maternité ne sont pas Dans leur babillement. Chantons entre les grattures Et les mi-moïses Qui ouvrent la mer En trois routes départementales. Un T-porc Attrape un nid De bonbons dans l'aube. Les pantoufles soufflent La poussière des morts. Changeons de gouvernement Comme on change de radiateur.

Gorilles

Je donne des claques à mon ombre. Elle se réveille, Me poursuit toute la journée Dans les rues de Paris. Un cadavre d'arbre lance un regard Torve à la Seine. Le jeu de la mort S'étend dans tout le corps. Un lion a des faiblesses. Un koala a des faiblesses. On étend sa poitrine Sur la plage. Le soleil couvre un rhume. Trente années à obéir A la poésie Et puis on s'en va Comme des pêcheurs de requins. Un siècle passe plus vite Qu'une seconde. On joue à cache-cache Avec nos grands-parents. Un train cache un vélo Et les Américains trempent Leur mélancolie dans l'eau. L'aube attache les mains De Dieu, Il vient de se faire arrêter Pour mensonge Et calomnie. Les grilles autour de moi Sont des gorilles de fer. Je jette mon cou Et ne garde que le corps, La tête. Crachons en direction Du Sud. Un mannequin se courbe Pour vendre un sac à main. Coupons nos ongles Pour qu'ils s'envolen

Sablier

Un fantôme écrit son testament. Quatre crânes sortent de l'arbre Et mordent les herbes Avant de balancer des vaches Sur la Tour Eiffel. Une tortue se tord dans un sac. Les amis de mes ennemis Sont mes chats à loupe. Le sablier se retourne seul, On en a pas besoin avant 20 ans. La courbe du chômage Se croise avec celle des bébés requins. Une voiture roule Dans un avion, Les gens ne sentent plus l'odeur Des épices. Une couleuvre gratte à mon œil. Mes poumons comme des sacs De boxe, J'y frappe avant de chanter. Une table dans mon cœur. On y mange des magazines Et des bibles. Le soleil a conquis La belle mort. Petit sommeil Avant le grand.

Crue

Un trou tombe dans un trou. Clou sur chaise Et Dieu glougloute Sa goutte de feu Pour nourrir nous et eux. Échanger les écharpes Pour que l'hiver chante Et s'échappe Comme un pape Trop vieux Qui revient aux cieux. Les maladies disent Que les idées se baladent Dans le cerveau Et enserrent la biche Trop tôt Pour le bientôt trentenaire Que je suis Et que je fuis Comme une boule de bowling Que l'on lance Sur un lit. Traînons ensemble Dans le train-train quotidien Enseveli sous ta chevelure. Cheval courant à toute allure Pour attraper le cœur Du jockey moqueur. Un homme aux Seychelles Fait sécher ses dents Sur la plage abandonnée, Coquillage et crue tassée.

350 ans

Un oiseau à poil court Traverse la route. Le soleil tombe dans ma poche Et je perds ma cigarette. La queue verte de la luciole Illumine le plat pays. Une équation se trompe De cible Et me creuse le cerveau. Je suis une vie Parmi des vies Et des chiens qui reniflent Le cul des malades. Mes os coulent Sur mon torse Un corbeau siffle la Marseillaise Et échange ses ailes contre Mes pieds. Je ne peux plus marcher Mais je peux pleurer Dans le vide abyssal Qu'est l'espace méridional. Un volcan est en transe Lorsque les trous Perdent leur moustache. La mer pisse dans son lit, Un bébé nerveux Attend sa mise au monde. La mère oublie la clef Du ciel. On reste tous là, Attendant avec les morts Que l'on libère nos fantômes. Les angles morts Jouent aux dés. On oublie quelques cheveux Sur la brosse. C'est tout ce qui restera de nous Dans 350 ans et des poussières.

Tibétains

Une machine à verbe Se balade sur la promenade des Anglais. Un chat fend une litière en deux. Les Tibétains du sud de la France Se demandent si Dieu a des pieds. Une femme court sous mes paupières. Elle a une ombrelle Pour faire peur au soleil. Les jambes du monde Se jettent dans la mer. J'ai perdu ma boîte noire Après l'accident. Lequel ? Je ne sais pas. Je demande aux ours. Ils me disent que tout est dans la tête. Comme les cerveaux Qui font du cerceau Pour appâter les artistes. Je crois que les corps Sont des chants D'un homme des cavernes. On s'assoit avec un dinosaure Et on regarde le monde évoluer.

Fondue

On fait une fondue D'avions pour les enfants. Un sandwich grec termine Au sol, des poissons s'emmerdent Dans l'eau, Ils dessinent leurs ombres. Dieu a des vertèbres rouges Pour séduire ses enfants. Un trait sous l’œil Pour comprendre le monde. Je jappe sous ma jupe. Les miroirs-soubrettes Qui nous fournissent Des mirages. Un creux dans la veste Et je tombe dans le lac. Le monstre joue aux échecs Avec une montre de cent kilos. Je chante dans le ventre de ma mère. Un poumon perdu Et deux cents cigarettes retrouvées. La passion de la vie Se fait avec l'envie du cimetière. Une lune dans mon nombril, Je retourne à la banque Pour retirer mon t-shirt.

T-rex

Où est passé mon nombril ? En pleine préhistoire, Il danse avec les T-rex, Calme les jambes De l'oiseau à trois têtes. Le cimetière s'est fait une coloration. Il est bleu comme une carpe Et heureux comme un enfant Dans sa luge. Nos cerveaux s'étonnent Du nombre de pensées Qui viennent emmerder Les hommes. Des montagnes de sable remplacent nos narines. On jette les chaises Sur la chemise de Dieu. Le ketchup tourne Dans le lave-linge. Mon assiette est pleine de beurre. L'espoir de bien vivre Capote le jour de sa mort. Mais bon il reste du temps Avant que les arbres Offrent des trophées Aux plus belles fleurs. Un mannequin Boit sa soupe Avant de défiler.

Le fromage

Tremper son cou dans l'aube, Envoyer la neige à l’abattoir Et dormir avec un oiseau Dans le nombril. Les choses sont comme des chiffres Que l'on monte, que l'on démonte. Une étincelle dans l’œil droit Quand je vois mourir la lune. Un été à attendre l'ombre des ours Et les carnavals des grottes. Un homo sapiens m'a parlé De la bouteille d'eau gazeuse Que Dieu buvait chaque matin. On enferme les poètes Dans des cages à oiseaux Et les éléphants dans des cages A dinosaures. Que la mort est cruelle ! Que la vie est fontaine ! Si les anges parcourent Autant de kilomètres C'est pour me rencontrer. Un verbe aime bien la virgule. Je trace un trait entre les hommes Pour mieux les voir. Chaussure trop petite Pour cerveau trop grand. J'imprime en deux exemplaires La bible Pour en offrir une à ma femme. La lumière serpente Entre mes deux narines. Je ne coule pas avec les hommes Mais dort avec les d