Danse des nudités Au sein de l'entreprise
Danse des nudités
Au sein de l'entreprise.
Les mains gigotent
Dans un horodateur
Qui ne rend pas la monnaie,
Les ours polaires hument la peau
De l'air pendant que j'écris
Sur mon corps
Un roman de 3 000 pages.
Quand les extraterrestres
Arriveront sur Paris,
Un car de police surveillera
La lune avec leurs jumelles
Longues vues.
Le ciel remplit de virgules,
De tables rouges,
Fond dans un four.
Bar au fond d'une cour,
Les irritations de ma peau
Se font de plus en plus rares,
Je commence à parler
2 000 langues,
Le suédois, l'anglais, le wolof,
L'hébreu, le danois, l'allemand,
l'italien, le flamand, etc... etc...
Etc... Etc.... Etc.... Etc....
Dans ma main se cache une licorne,
Elle me pique la paume de ma main.
Je regarde par la fenêtre et je vois
Les voitures-fœtus,
Des fœtus pleins d'eau
Qui tombe à même le sol.
Ma prise électrique enchaîne une danse
De condamnée,
Condamnée à allumer des ampoules
Qui elles-mêmes tomberont
Sur ma main.
Je serai électrique,
Éléphant à tête ronde,
Crocodile à queue-de-poisson,
Panda à oreilles de biche.
Les chiffres s'affolent,
On entend le 1 se battre avec le 2,
Le 2 faire l'amour avec le 3,
Le 4 ose acheter un livre au 5,
Et le 6 reste seul, dessinant des moutons
Sur un mur d'escalade.
Qui suis-je ? Qui suivre ? Qui sut ?
Qui danse ? Qui corps ?
L'hippodrome ouvre ses portes,
Un cheval dénué de compassion
Se jette contre un homme, névrosé
Depuis 5 ans.
Le public applaudit,
Un nuage postillonne d'élégants mots.
Qui suis-je ? Ou vais-je ? Que dis-je ?
Une vitre familière me montre une photo
De mon arrière arrière-arrière-arrière-grand-mère.
Je pars en Espagne retrouver sa trace.
Sa trace est molle, liquide, sens dessus dessous.
Mon visage s'exclame :
« Parti ! Parti ! Parti ! Les yeux,
Les roucoulades du temps,
Des cicatrices pervenche me demandent
De payer mes heures de lit.
J'ai du cœur et un manteau pour le cacher,
Je me somme de détruire les visions d'ivrogne
Qui me poursuivent »
Et puis la peau fait un tour
Chez un chausseur,
Un parapluie imite le bruit de la pluie
Pour s'ouvrir enfin.
Au sein de l'entreprise.
Les mains gigotent
Dans un horodateur
Qui ne rend pas la monnaie,
Les ours polaires hument la peau
De l'air pendant que j'écris
Sur mon corps
Un roman de 3 000 pages.
Quand les extraterrestres
Arriveront sur Paris,
Un car de police surveillera
La lune avec leurs jumelles
Longues vues.
Le ciel remplit de virgules,
De tables rouges,
Fond dans un four.
Bar au fond d'une cour,
Les irritations de ma peau
Se font de plus en plus rares,
Je commence à parler
2 000 langues,
Le suédois, l'anglais, le wolof,
L'hébreu, le danois, l'allemand,
l'italien, le flamand, etc... etc...
Etc... Etc.... Etc.... Etc....
Dans ma main se cache une licorne,
Elle me pique la paume de ma main.
Je regarde par la fenêtre et je vois
Les voitures-fœtus,
Des fœtus pleins d'eau
Qui tombe à même le sol.
Ma prise électrique enchaîne une danse
De condamnée,
Condamnée à allumer des ampoules
Qui elles-mêmes tomberont
Sur ma main.
Je serai électrique,
Éléphant à tête ronde,
Crocodile à queue-de-poisson,
Panda à oreilles de biche.
Les chiffres s'affolent,
On entend le 1 se battre avec le 2,
Le 2 faire l'amour avec le 3,
Le 4 ose acheter un livre au 5,
Et le 6 reste seul, dessinant des moutons
Sur un mur d'escalade.
Qui suis-je ? Qui suivre ? Qui sut ?
Qui danse ? Qui corps ?
L'hippodrome ouvre ses portes,
Un cheval dénué de compassion
Se jette contre un homme, névrosé
Depuis 5 ans.
Le public applaudit,
Un nuage postillonne d'élégants mots.
Qui suis-je ? Ou vais-je ? Que dis-je ?
Une vitre familière me montre une photo
De mon arrière arrière-arrière-arrière-grand-mère.
Je pars en Espagne retrouver sa trace.
Sa trace est molle, liquide, sens dessus dessous.
Mon visage s'exclame :
« Parti ! Parti ! Parti ! Les yeux,
Les roucoulades du temps,
Des cicatrices pervenche me demandent
De payer mes heures de lit.
J'ai du cœur et un manteau pour le cacher,
Je me somme de détruire les visions d'ivrogne
Qui me poursuivent »
Et puis la peau fait un tour
Chez un chausseur,
Un parapluie imite le bruit de la pluie
Pour s'ouvrir enfin.
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