Le silence coule sur le pain
Le lion au cœur en laine
Passe devant une télévision
Et chasse la petite bête
D'Ushuaïa Nature.
Les ombres me parlent des impôts,
Du prix du gazoil et de leurs vestes
En peau qu'elles portent en été.
Les journées s'allongent sur le gazon,
Un billet de cinq euros en bouche.
Mon corps presque éléphant
Se souvient de son état d’ébriété
De la veille,
Où je colonisais un arbre
Avec une lampe-torche
Et des chaussettes dans mon sac à dos.
Le silence coule sur le pain,
Le fromage mange la parole,
Ma tête dessine un bonhomme
Sur le corps d'une femme.
Je vais bien.
Passe devant une télévision
Et chasse la petite bête
D'Ushuaïa Nature.
Les ombres me parlent des impôts,
Du prix du gazoil et de leurs vestes
En peau qu'elles portent en été.
Les journées s'allongent sur le gazon,
Un billet de cinq euros en bouche.
Mon corps presque éléphant
Se souvient de son état d’ébriété
De la veille,
Où je colonisais un arbre
Avec une lampe-torche
Et des chaussettes dans mon sac à dos.
Le silence coule sur le pain,
Le fromage mange la parole,
Ma tête dessine un bonhomme
Sur le corps d'une femme.
Je vais bien.
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