La faucheuse et le printemps

La faucheuse tombe dans les bras
Du printemps.
Des lucioles remplacent les chaises
Et l'on ne sait où s'asseoir.
Les joues creuses trempent
Le pain dans le four.
Un écart de 100 mètres sépare
Le premier homme sur la lune
Du premier homme sur Terre.
On postillonne des chats
Dans le visage des emmurés.
Des poumons aux yeux,
On respire la main d'un condamné.
Chercher l'église la plus proche
Pour se vider.
L'enfant Dieu crée des temples
Et pose son imperméable
Sur une punaise morte.
Il peint les visages,
Des routes
Et un vieux qui roupille.
La liquidité des lunettes
Fait de nous des humains éblouis,

Des singes Provençaux.

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