Kippour
Un primate dans le ventre.
Je compte les jours
Passés depuis ma naissance.
Un nombril
Qui coupe le fil électrique
Entre des mains pleines
De chocolat caramel.
Un long vide
Que l'on apprend
A déguster
Pour écrire des choses.
Le sommeil
Est lancé par des jouets.
Couler dans la terre mouillée
Et descendre une échelle
Menant jusqu'à Dieu.
Un Kippour où l'on ne mange
Que de la poussière.
Chanter près de soi
Et danser loin.
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