Le risque de vivre

Le risque de vivre
Ressemble au risque d'avoir une avarie du ventre.
On ne sait pas quand cela peut arriver.
Un jour, j'ai chanté, chanté très fort,
Avec mon anorak sur le dos
Et mes chaussures au pied.
J'ai entendu les mouettes
Et les goélands faire une syncope
Et ouvrir la mer en deux.
J'ai traversé le passage,
J'ai aplati mon cerveau d'érudit
Et le ciel m'est tombé dans la tête,
Vers l’hémisphère droit.
Alors depuis,
Les jours ont compté double,
Mon ventre est resté terne,
Sans fissures.
J'ai appris à calmer mes errances
Pour me retrouver
En fontaine d'eau.

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