Des anges sous les corps
Des igloos dans le ciel.
Des anges sous les corps.
Ils portent les morts.
Et les chaussures qui vont avec.
Mon encre sèche de plus en plus vite,
Alors je me dépêche,
Je crains pour ma vie
Lorsque j'écris un poème.
Elle se rétracte puis
Saute au-dessus d'un lac gelé
Et danse,
Ma vie danse.
Puis craque.
Et pleure
Entre deux yeux.
Le chandail que ma mère m'a offert
Ne me va plus.
Je compte le nombre
De poils que j'ai sur le torse,
Il y en a 4 500 et des poussières.
Une sombre mer fait la cour
Aux mains de Picasso.
Il faut partir,
Je crois,
Il faut partir.
Des anges sous les corps.
Ils portent les morts.
Et les chaussures qui vont avec.
Mon encre sèche de plus en plus vite,
Alors je me dépêche,
Je crains pour ma vie
Lorsque j'écris un poème.
Elle se rétracte puis
Saute au-dessus d'un lac gelé
Et danse,
Ma vie danse.
Puis craque.
Et pleure
Entre deux yeux.
Le chandail que ma mère m'a offert
Ne me va plus.
Je compte le nombre
De poils que j'ai sur le torse,
Il y en a 4 500 et des poussières.
Une sombre mer fait la cour
Aux mains de Picasso.
Il faut partir,
Je crois,
Il faut partir.
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