Si la vie frôle

Si la vie frôle le ventre
Du Monsieur d'en haut,
On n'est pas rendu.
Le matin, je tapote un nuage
Pour y faire tomber son sel.
Le soir,
J'enquille des milliers de roses
Au fond de mon estomac
Pour mieux parler
Aux dames.
Le silence à quatre fonds,
Tous plus profonds les uns que les autres.
Je crie dans un globe en cristal.
Il y a des échos,
Les échos longs des violons de l'hiver.
Cela me fait froid dans le dos
Et chaud à la gorge.
Les journées s'étirent au bureau
Pendant que Dieu compte le nombre
D'êtres humains à la louche.
Un astre se jette contre la Terre.
Il lui fait un enfant.

Un enfant aux yeux globuleux.

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