Et pourtant je me bouche les yeux
Les chaussures que porte l'année qui vient
Sont sales.
Mon ombre fait de l'ombre à mon corps,
Je passe mon temps devant un lent nuage
Qui s'impatiente de rencontrer des avions.
Les journées se mordent la queue,
Un ébéniste caresse un arbre,
Une chaussure s'ouvre en été
Et les drames sont des songes
Que l'on ne veut pas connaître.
J'ai pu apercevoir mon œil
Dans une boîte de thon.
La mer engloutit des murs
Plus grands qu'un ours.
J'ai des poils à n'en plus finir,
Mon dos étudie la médecine
Derrière une table.
L'eau coule un peu partout
Dans mon corps,
Le robinet crie une pensée
De Victor Hugo
« L'eau delà est une respiration
Pour grand-père ».
J'exécute une nuit,
La lune s'entête et
Part se couper les ongles.
Un ogre vide son sac,
Il y a du camembert
Et des chenilles.
Mon chien me parle de la lune,
Je l'entends
Et pourtant je me bouche les yeux.
Sont sales.
Mon ombre fait de l'ombre à mon corps,
Je passe mon temps devant un lent nuage
Qui s'impatiente de rencontrer des avions.
Les journées se mordent la queue,
Un ébéniste caresse un arbre,
Une chaussure s'ouvre en été
Et les drames sont des songes
Que l'on ne veut pas connaître.
J'ai pu apercevoir mon œil
Dans une boîte de thon.
La mer engloutit des murs
Plus grands qu'un ours.
J'ai des poils à n'en plus finir,
Mon dos étudie la médecine
Derrière une table.
L'eau coule un peu partout
Dans mon corps,
Le robinet crie une pensée
De Victor Hugo
« L'eau delà est une respiration
Pour grand-père ».
J'exécute une nuit,
La lune s'entête et
Part se couper les ongles.
Un ogre vide son sac,
Il y a du camembert
Et des chenilles.
Mon chien me parle de la lune,
Je l'entends
Et pourtant je me bouche les yeux.
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