Le ciel est un chauffage

Le ciel est un chauffage,
Le ciel est un chauffage
Et j'ai froid aux doigts.
Pendant que j'écris mes pensées,
Il y a un homme nu qui marche
Dans le métro parisien
En attendant le ligne 14.
Je bouscule deux sens contraires
Et un automate fabrique son propre robot
En m'admirant.
Les nuits deviennent plus chaudes,
Un oiseau danse sur la vertèbre
D'un boxeur mort.
Le miroir a de gros sourcils
Et un ventre pour écraser
Ceux qui s'y mirent.
Le ciel est un édredon à cinq places.
Le sommeil ne se regarde pas dormir.
Alors, je console mon ombre quelques secondes
Avant de lui dire un mot doux.
Pour qu'elle dorme,

Encore.

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