Vieillard

Le monde a des pieds
En forme de léopards.
Je passe ma vie à regretter
Le temps où je pleurais
La mort d'un vieillard.
Le son de mon ventre
Est le même que celui
De l'orage.
Un temps passe,
Deux temps passent,
Et la Terre se retrouve éparpillée
En mille voix décoratives.
Le chêne mange une pomme,
Le principe de se mouvoir
Entre les lignes fracasse
Ma propre démarche.
Je ne rentre pas dans les supermarchés
En attendant la fin du capitalisme.
Alors je récapitule un peu toute ma vie.

Et je pleure en entendant la toux d'un vieillard.

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