Je sature mon corps
Je
sature mon corps;
Je sature mon corps;
Je sature mon corps;
Je sature mon corps.
Je sature mon corps
Avec des friandises et des mots exquis
Qui sortent de ma bouche.
Mes lèvres d'amidons et mon cœur
De Croate me permet de te parler
à toi, l'ombre de mon ombre;
L'ombre de mon ombre;
Le nombre de ma nombres.
Je t'aime comme une glace à la vanille
Encore au frigidaire;
Je t'aime comme un ours polaire
Qui ne sait où est niché son igloo.
Je m'aime aussi;
J'aime mes os, je suis tactile avec mes os;
J'aime mes cartilages costaux, mon humérus, ma carpe, mon métacarpe, mes phalanges, mon fémur;
Mon coccyx, mon ischion, ma scapula;
Mon rachis cervical, mon atlas, mon sacrum, mon talus, mon tarse,mon métatarse, mes orteils;
Mon calcanéum.
Mais j'aime aussi les tiens.
C'est là la grandeur d'âme de l'homme.
Aimer les os de l'autre sans se soucier
De l'apparence de sa peau.
Je fais partie de la nature humaine;
Je suis un esprit humain;
Une curiosité culinaire pour les félins;
Un homme de France;
Un homme de Paris;
Un homme d’île-de-France;
Un homme d'Enghien-les-bains.
Je suis un peu tout ça à la fois.
Et toi qui es-tu ?
Je ne connais que tes os.
Ils ne se dissocient pas de toi ?
Ha bon ? Ils se sont dissociés de toi .
Mais comment fais-tu pour marcher ?
Tu marches avec ta peau ?
C'est grandiose;
Je ne savais pas que c'était possible;
Moi aussi je veux ça !
Je veux marcher avec ma peau;
Ouvrir les fenêtres et jeter tous mes os, mes livres, ma télé, ma table, ma chaise;
Ma porte, mon lit, mon drap, mon électricité, mon frigo. Je veux jeter tout ça.
Et vivre petit à petit
Que sur ma peau;
Comme le font les manteaux de fourrure.
Je veux être un manteau pour oiseau
Et je volerai, je volerai
Sans mon humérus.
C'est une belle histoire que je me raconte.
Je sature mon corps;
Je sature mon corps;
Je sature mon corps.
Je sature mon corps
Avec des friandises et des mots exquis
Qui sortent de ma bouche.
Mes lèvres d'amidons et mon cœur
De Croate me permet de te parler
à toi, l'ombre de mon ombre;
L'ombre de mon ombre;
Le nombre de ma nombres.
Je t'aime comme une glace à la vanille
Encore au frigidaire;
Je t'aime comme un ours polaire
Qui ne sait où est niché son igloo.
Je m'aime aussi;
J'aime mes os, je suis tactile avec mes os;
J'aime mes cartilages costaux, mon humérus, ma carpe, mon métacarpe, mes phalanges, mon fémur;
Mon coccyx, mon ischion, ma scapula;
Mon rachis cervical, mon atlas, mon sacrum, mon talus, mon tarse,mon métatarse, mes orteils;
Mon calcanéum.
Mais j'aime aussi les tiens.
C'est là la grandeur d'âme de l'homme.
Aimer les os de l'autre sans se soucier
De l'apparence de sa peau.
Je fais partie de la nature humaine;
Je suis un esprit humain;
Une curiosité culinaire pour les félins;
Un homme de France;
Un homme de Paris;
Un homme d’île-de-France;
Un homme d'Enghien-les-bains.
Je suis un peu tout ça à la fois.
Et toi qui es-tu ?
Je ne connais que tes os.
Ils ne se dissocient pas de toi ?
Ha bon ? Ils se sont dissociés de toi .
Mais comment fais-tu pour marcher ?
Tu marches avec ta peau ?
C'est grandiose;
Je ne savais pas que c'était possible;
Moi aussi je veux ça !
Je veux marcher avec ma peau;
Ouvrir les fenêtres et jeter tous mes os, mes livres, ma télé, ma table, ma chaise;
Ma porte, mon lit, mon drap, mon électricité, mon frigo. Je veux jeter tout ça.
Et vivre petit à petit
Que sur ma peau;
Comme le font les manteaux de fourrure.
Je veux être un manteau pour oiseau
Et je volerai, je volerai
Sans mon humérus.
C'est une belle histoire que je me raconte.
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