Le loup
Dans la bouche de mes lèvres
De ma lune gonflé gonflée,
Il y a des corps que l'on comprend
Enfin.
Dans les lèvres de ma bouche
De mon sommeil,
Il y a un appendice que je n'arrive
Pas à retirer.
Dans l’œil de mon foie
De mon visage enflé,
Il y a un écosystème sans cesse
Renouvelé.
Chasse aux loups,
Chasse aux loups,
La chasse aux loups est ouverte,
Loupe-fusil dans la main
De mon bras
De mon verbiage sans fin.
Je tue le loup,
Je fixe ses paupières
Et je le tue,
Avec une certaine aisance,
Une certaine distinction.
La forêt est plus verte
Que la morsure sur mes lèvres.
Je tue le loup,
Je le tue.
Parfois, j'écris sur mes portraits
De famille
Les derniers mots prononcés par
Ce loup.
Il n'était pas bavard
Mais il disait des choses
Très juste.
C'était un loup intelligent.
Je l'ai tué
Ce loup.
Son ombre s'enracine
Dans mon cœur de tueur
De loup,
Je sens son haleine,
Son poil triste
Qui n'attend qu'une caresse.
Ce loup ne me menace pas,
il court dans mon cœur
Ce lourd loup,
J'embrasse son museau
Et je le tue
Ce loup.
Des lettres marchent dans la forêt
Pour retrouver la trace du loup,
Elles tapent sur mon thorax
Pendant quelques heures.
Je dors, je dors,
Mon loup-coeur dort aussi,
D'un sommeil léger, profond
Puis léger, puis profond,
Puis un rêve, puis un éveil,
Puis un rêve.
Et le loup court, court,
Les lettres tentent de l'attraper.
Puis un rêve,
Puis un rêve.
Le temps se met à cracher
Une tempête dans ma jambe gauche.
J'ai mal,
J'ai mal,
Plus mal que ce loup mort
Qui dort dans mon cœur.
Puis sommeil profond,
Puis réveil en sursaut,
Puis rêve.
Le loup allonge son corps
Sur mes paupières.
Je menace les lettres de les dénoncer.
Elles s'endorment aussi.
Puis un rêve,
Puis un sommeil léger,
Profond,
Léger, profond.
J'attrape une anguille dans le fleuve,
Je lui mords la queue,
Elle s'endort aussi.
La forêt ronfle,
Fait tomber doucement
Ses arbres,
Le loup rêve d'être
L'anguille,
Les lettres mettent leurs lignes
Sous la couverture.
Puis léger,
Puis profond.
De ma lune gonflé gonflée,
Il y a des corps que l'on comprend
Enfin.
Dans les lèvres de ma bouche
De mon sommeil,
Il y a un appendice que je n'arrive
Pas à retirer.
Dans l’œil de mon foie
De mon visage enflé,
Il y a un écosystème sans cesse
Renouvelé.
Chasse aux loups,
Chasse aux loups,
La chasse aux loups est ouverte,
Loupe-fusil dans la main
De mon bras
De mon verbiage sans fin.
Je tue le loup,
Je fixe ses paupières
Et je le tue,
Avec une certaine aisance,
Une certaine distinction.
La forêt est plus verte
Que la morsure sur mes lèvres.
Je tue le loup,
Je le tue.
Parfois, j'écris sur mes portraits
De famille
Les derniers mots prononcés par
Ce loup.
Il n'était pas bavard
Mais il disait des choses
Très juste.
C'était un loup intelligent.
Je l'ai tué
Ce loup.
Son ombre s'enracine
Dans mon cœur de tueur
De loup,
Je sens son haleine,
Son poil triste
Qui n'attend qu'une caresse.
Ce loup ne me menace pas,
il court dans mon cœur
Ce lourd loup,
J'embrasse son museau
Et je le tue
Ce loup.
Des lettres marchent dans la forêt
Pour retrouver la trace du loup,
Elles tapent sur mon thorax
Pendant quelques heures.
Je dors, je dors,
Mon loup-coeur dort aussi,
D'un sommeil léger, profond
Puis léger, puis profond,
Puis un rêve, puis un éveil,
Puis un rêve.
Et le loup court, court,
Les lettres tentent de l'attraper.
Puis un rêve,
Puis un rêve.
Le temps se met à cracher
Une tempête dans ma jambe gauche.
J'ai mal,
J'ai mal,
Plus mal que ce loup mort
Qui dort dans mon cœur.
Puis sommeil profond,
Puis réveil en sursaut,
Puis rêve.
Le loup allonge son corps
Sur mes paupières.
Je menace les lettres de les dénoncer.
Elles s'endorment aussi.
Puis un rêve,
Puis un sommeil léger,
Profond,
Léger, profond.
J'attrape une anguille dans le fleuve,
Je lui mords la queue,
Elle s'endort aussi.
La forêt ronfle,
Fait tomber doucement
Ses arbres,
Le loup rêve d'être
L'anguille,
Les lettres mettent leurs lignes
Sous la couverture.
Puis léger,
Puis profond.
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