Les arrières grands-pères

Le temps dessine une ombre
Sur mon chemin.
Cette ombre est flasque,
Pleine de tissus, du rouge vif.
Les arbres se perdent dans la forêt
A la recherche du midi.
Un homme descend de sa chaise
Pour prier un Dieu qui ne l'oubliera pas.
Un oiseau s'attache à ses congénères
Pour voler en marge des nuages.
Une vie à aimer,
Une vie à aimer
Les vins d'autrefois,
Qui rendaient saoul les arrières grands-pères.
Moi, je ne me suis jamais connu,
Et je n'ai jamais eu l'intention de me reconnaître.
Cela sert peut-être à quelque chose
Mais ce quelque chose est lent et fastidieux.
Alors j'écris,

Pour savoir où dorment les ombres.

Commentaires

J'écris pas a dit…
putain de putain de poème...

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