Un dormeur

Ma main dessine
Un bonhomme sur le dos d'un cheval.
Je me console
En regardant ma montre chaque matin.
Elle me donne l'heure à laquelle
Je suis présent au monde.
Les miroirs ont des courbatures,
Ils s'assoupissent.
Les gens dans la rue
N'arrêtent pas de marcher,
C'est peut-être pour échapper
à la maladie monstrueuse
Qu'est l'immobilisme.
La lampe clignote chaque matin
Dans le ventre du cheval.
Je garde ma tête hors de l'eau
Pour apercevoir les palmiers.
Un dormeur est un être vivant...

Pas tout le temps non plus.

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