Je fais fondre mes yeux
De langues s'assagissent
Dans la nuit presque courte
Où je me laisse dormir.
Je compte les moutons,
Les vaches et les ânes,
Et je m'endors,
Le corps tourbillonnant
Sous les draps,
Un mannequin en plastique
A mes côtés.
Il me parle du beau temps,
Des pluies tombant
Sur la terre sans fond.
Je fais fondre mes yeux
Pour qu'ils ressemblent
A ceux d'un mort,
D'un mort aux yeux
Mouillés qui oublient
Ces soixante dernières années.
Et s'éteint,
Tranquillement.
Dans la nuit presque courte
Où je me laisse dormir.
Je compte les moutons,
Les vaches et les ânes,
Et je m'endors,
Le corps tourbillonnant
Sous les draps,
Un mannequin en plastique
A mes côtés.
Il me parle du beau temps,
Des pluies tombant
Sur la terre sans fond.
Je fais fondre mes yeux
Pour qu'ils ressemblent
A ceux d'un mort,
D'un mort aux yeux
Mouillés qui oublient
Ces soixante dernières années.
Et s'éteint,
Tranquillement.
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