Loukoum & oiseaux
Je traîne un sac de visages Jusqu'au loukoum le plus proche. Le sommeil irradie la campagne Américaine, Des oiseaux jettent leurs os Dans un lac infesté De plumes et de crocodiles significatifs. Partons dans le trou noir Où il fait froid Mais pas chaud non plus. Les hirondelles clopinent, Un ballon coule dans l'eau bénite. Il devient ballon italien, Suédois et broie du bleu Comme un peintre inconnu. Mon ombre ne connaît pas mon corps, Mais elle me coince tous les jours Dans toutes les rues de Paris. Je dois couvrir ma tête Pour que les flûtes ne me tombent Pas dessus. Un oeil-écureuil tri le courrier De Dieu. Il reçoit des cyclistes Et des cyclopes. La viande est dans le lave-linge. Quel beau t-shirt elle fait.