Mickael Berdugo Bakurael

Camper dans son propre Camp pour voir la lune arriver. Les siècles échangent des idées, Les hommes tournent Leur tête à 360 degrés. J'ai un camion dans la tête Et des miroirs aux pieds. Un éléphant se trompe De route et tombe Du 5éme étage. J'ai des ailes qui me poussent Sur la langue, Elle veut être indépendante Et chanteuse. Dessiner son corps Sur le corps d'une autre. Mon masque Se blesse. Des clefs Dans la poche, Un verre d'eau A chaque dent, Je coule chaque jour Un peu plus Pour mieux remonter.

Des oiseaux à camisoles Pleurent en voyant Un oignon. Grec et frites, Chaman chéri Redoutant le Mouvement De la Terre Sous ses pieds. Des cheveux Éparpillés Sur des chevaux Bleus. Une cicatrice Au milieu De la carte De France. Les immeubles Élisent Leur nuage. Un bébé se cache Pour ne jamais être Vu. Les nombrils Ont des oreilles Et les pieds Ont de orteils.

Des dents qui dansent Dans une mâchoire amovible. Le silence entoure les humains A tête blanche. Un camp pour animaux Délabrés Et une chanson Que l'on transperce Avec le tronc d'un arbre. Chapeau à côté De soi Et lune au-dessus Du plus long cheveu Du monde. Carpe saignante Qui visite un musée En pleine campagne. Chanson pour moi Et pour toi, On a dessiné Le baiser de deux personnes Bien intentionnés. Café dans l'estomac Et chat bleu Entourant le monde Avec son bide.

Un corps cylindrique Lavé par des pieds en forme de maison. Mon incipit ressemble A une table retournée. Je mélange mes os Avec ceux d'un poulet fermier. Une fenêtre fait du parapente Avec un nid d'oiseau tordu. Le cycle de la vie se perd Au fond d'une forêt Mal tondue. Nous sommes des créatures Rapides cherchant Le centre du monde Dans notre nombril. Un cachet, Deux cachets, Trois cachets, Quatre... Et le monde devient compréhensible, Compressible. Dévaler la montagne Que l'on a dans le cœur Et donner des miettes Aux pensées Qui nous restent.

Un puits creusé dans la tête, les lamantins couchent leurs cellules sur le dos de dieu, un quart d'heure avant l'heure de grâce, des bouchons pour aller vers le précipice, un arbre convaincant discute avec une tortue lente, mon oreille entend presque rien à cause des onomatopées des clients énervés, des corps attaquent leur cerveau en justice, un hamburger avale une tombe. J'ai pour me connaître, un visage à poil et des mains/chaussettes. Évacuons nous avant que les autres le fassent. Bord de l’œil gris car pollution d'émotions. Une cigogne s'accroche à moi. Je suis le bébé de Dieu et le père de vieux.

Des ventres/feuilles blanches Se réaniment à la vue De la vache scarabée. Un soleil s'endort Dans le château, Là même où l'on pose Les bébés aux petits yeux. Un essaim de dinosaure Au plafond, Les équipes de foot et de rugby Tombent dans un lac. On chasse les ampoules Comme les sorcières jadis. Démontrer le théorème De Pythagore en se cognant La tête dans un coin. Les hurluberlus hurlent Sur les ours. Vendre ses ongles A n'importe qui Pour vivre Les doigts de pied En éventail.