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Affichage des articles du 2019

Roux

Un enfant roux Avale un écureuil. Le temps se remplit Avec des bonbons Et des tracas Quotidiens. Changer le ciel, Lui mettre un bermuda Et le laisser courir Au-dessus de nous. Mon corps empiète Sur celui de Jésus, Je casse un sucre Et le pose dans Ma narine gauche. Mes mains signent La fin mots Et des mouchoirs Verts. Je ne déçois personne Sauf le petit enfant Qui veut être footballeur Américain. Des murs autour de mes bras Et de mes jambes, Je bois dans une chaussure En cuir, Le silence est sur la balançoire... Il attend...

Lait

Des chats habitent Une planète de lait. Mon système neurologique A un avenir Dans l'écriture De pages blanches Et de crapauds tordus. Un cancre copie La vie d'un autre, Les ailes sont des poils Blancs. J'ai descendu sous la Terre En attrapant le noyau. Je pense que j'arrête de penser Quand la pensée est à côté Du pain au frigo. Gringo ! Gringo ! Venez danser avec Le vide. Il fait du tango, Il tangote. Et moi je tape sur mon nombril Pour avoir un miroir Plein de paillettes Et de louves.

Chaise

Les esprits confondent Zèbre et girafe. J'ai l'ouïe très développée Quand je sors de moi. Les ombres font Leurs emplettes Dans le catalogue Des vivants. Un masque sur le chien Qui court vers La Terre promise. Silence entre deux murs, Silence entre deux plafonds. Une cigarette dans la bouche, Des dents en papier Mâchent le ciel Et sa lune toujours Grise, Comme ma carte. Champagne ! Champagne ! 6 milliards D'humains Jouent aux chaises musicales.

Kaddish

Des poids sous les yeux, Une carafe qui tombe Sur le crâne d'un vieux monsieur Un peu jeune, Mais vieux quand même. Les tombes Avalent des feuilles Et disent le Kaddish A chaque brin d'herbe Qui pousse. Un siècle nous dépasse, Ou plutôt deux années Se prélassent Sous le soleil, Celui qui trempe dans la mer Et avale une lune Rouge. Des planètes Combattent Pour l'obtention D'une âme humaine. Ciel qui se dépeuple, Pied qui se déchausse.

Hommes ombres

Des ombres se prélassent Sur les hommes. Un soleil pose une bille Sur le crâne D'un nain. Les locomotives Se suivent Mais ne se ressemblent pas. Un avion qui tousse, Des pigeons Oublieux de la grâce Se jettent Sur le premier Bout de pain Venu. Être sorti de soi Depuis 12 ans. Des corps dans mon corps Font une fête des corps. Silence dans l'au-delà, Pour une fois...

Cappuccino

Double cappuccino Pour le ventre à droite. Inhibé par Dieu Qui se prend Pour Dieu Dieu. Les avions découpent Le ciel Dans le sens des aiguilles D'un monstre. Changer de mort Pour vivre un peu mieux. Le cœur est à terre, Il se relève Et chante du Mozart. La connaissance, C'est comme du feu Sur une feuille En automne. Autonomie Du squelette Qui monte Sur un âne. Donner l'ordre Aux murs De se déplacer Autour de moi. Je peins l'avenir Avec de la camomille. Silence, le cordon ombilical Se défait. Dieu, merci encore.

Ethiopie

Une ombre sous laquelle Une rose bleuté pousse. Les silences ont Les os solides. Un marathon se déroule Autour de la voie lactée Entre un cétacé et une tortue D’Éthiopie. Des angles morts Partout dans le corps, Je descends la poubelle Puis fait ma lessive. Il y a des cœurs qui Ne se ressemblent pas. J'ai esquivé La chute du nuage Un peu gauche. Des nuits à triturer La cervelle Pour comprendre une équation Irrésolue depuis 100 ans. Bourdonner autour Des bourdons Et cacher son or Sous l'oreille.

Cape

Une longue cape Sur la table. Des singes jouent A se jeter des Prospectus de voyage. Une porte naine Avance jusqu'au Précipice. Les ombres découvrent Un pied, Ma tête à moi Elle parle avec Des faucons jaunes. Hurler derrière une fenêtre Pour appeler le Gamin aux six doigts. Un cœur gros comme une Ampoule, Des gens marchent Vers le train rouge. Ma main a des angles Et ma jambe un trapèze.

Peau

Des loups Dans l’œsophage. Je me débrouille Pour vivre Avec des neurones Au miel. Des mains sur le cartilage, Un jouet sur le carrelage. Un cimetière pour un éléphant Amoureux. Citer mon nom Avant de lire la bible. On a beau danser, On finira tous par s'étendre Devant la mer. Une zone interdite Autour de mon nombril, Je rend à la vie Ce qu'elle m'a donné. Je transmets l'idiotie Aux Ours dans les Alpes. Engloutir son corps Et avaler une piscine De maïs. Les ombres ont la peau Mate Et les journées sont fraîches, Comme un jour nu.

Dents

Des dents font La queuleuleu Le mardi matin. Un ciel retourne Sa veste Et on reste sur Terre Comme des limaces Brillantes. Un cœur gros Comme une tombe-ballon, Je retourne vers Moi à reculons. Des oies sauvages Mettent du parfum Pour aimer Les autres. Mes phrases S'accrochent A mon corps Le mercredi matin. Une cigale Frappe un orang-outan. Chasser ses organes Pour mieux vivre.

Jeux vidéos

Un manoir A deux portes. Mon cœur dégage Une odeur de rose Que l'on a posé Sur le front d'un ange. Quand je mange ma purée Et ma salade, Je suis prêt pour apprendre Des choses Sur les molécules Et la poésie D'Apollinaire. Creuser dans sa main Pour y mettre Un cheveu de Jésus. Le temps passe tellement vite, Tellement vite ! J'ai raté mon train En regardant Le TGV passer Devant les vaches. Couler dans une courgette Et jeter une allumette Dans l’œil du seigneur. Les peintres En peignoir dessinent Des peignoirs d'un peintre. Changer le monde En avalant une poussière. Les corps avancent vite Hélas ! Et je n'ai pas fini Tous les jeux vidéos.

Trapèze

En tong sur la montagne, Crier pour que les jambes Approchent . Un mort pose une ? Dieu lui répond Que bien évidemment La vie a de multiple Côtés Comme un trapèze. Corps sismique Dans l'ordre Du monde, Les chants de l'ange Font pousser les cheveux De Jésus. Courir dans le ciel Et ramener du vin De messe. LA nudité Des ombres Fait s'enfuir Le cuir. La vache a des méthodes De gangster. Choux à la crème Et tombe en gravas.

Cléopâtre

Un lit au sommet De la montagne. Les organes sortent Faire la fête En Namibie. Des cendres Descendent De l'olivier. Un tableau Avec l'arbre Généalogique Disperse Les dix Perses De ma famille. Cléopâtre Et Pythagore. De la fenêtre Naissent les nuages. Cloper sous le vent. J'avale la rose du temps.

Saucisse

Une pivoine Porte un avion Sur le dos d'un lion. Calfeutrer ses paupières Qui tombent Sur les cils. Un mur au regard Hagard chante Les noms Des saucisses comestibles. Un humain à deux mains Prépare l'écrin du cheval. Changer de cœur Pour être plus proche Du ciel mielleux. Courir dans son corps En attendant les ordres Du Dieu bienfaisant. Une ombre téléphone Au concessionnaire. Les voitures dorlotent Des bébés-fantômes. Du silence entre les mots Et du bruit le jour Des momies. Couverture de peau Pour beau squelette. La vie est bien faite.

Fabuleux

Un fabuleux mort Arrache un grain de sable Du sol. Les mécaniciens Descendent d'une vague Et claquent une dent. Mon mime me mime Et le temps s'agite Comme un pompier Rouge. Des écosystèmes Se réunissent Pour gouverner Les chiffres. Une cigale Avale une fourmi. Mordre dans son cœur, Téléphoner Au rien.

Squelette

Un rêve squelettique Attache une rose A un peuplier. Les ombres Gagnent le jackpot A Las-Vegas. Mourir si peu longtemps Permet de s'acheter Des mocassins. Avoir la tête Odorante Et le pied dépensier. Le ciel s'alourdit Lorsque la tortue S'assoupit. Vivre malgré La mâchoire Qui s'agite. Devenir sa soupe de cuillère Avant de se mettre au lit. Je trace une ligne entre Moi et les moi qui S'agitent tous les mois. Le corps dépense Des millions de lampadaires Pour rester en vie.

Marmite

Une cuisine Rotative. Des cui-cuis Dans l’œuf Marmité. Un grand huit Que l'on avale Avant de dormir. Des médic-allemands, Calmants médicaux De la Tour de Babel Pleine d'abdominaux. Un monstre en tutu Qui dépasse sa haine Du ciel menaçant A l’œil rouge Et l'oreille percée. Caler son corps Sous une ligne D'oiseaux propres Et beaux. La chaise se vide, Hélas.

Foulard

Un cerveau se sert Du veau . Cadeau du ciel, Les vêtements Sortent d'un nuage en fer. Les amants Rendent les grenouilles Aimables. Un couteau-cuillère Avale un serpent-foulard. Chasser son chant Avec un autoradio. Les morts ont des cycles Comme le rire de Dieu. Un arbre suspicieux Demande un arrêt Au temps. Mon visage en feu Compte le nombre De poils que j'ai A l’œil. Les indécis Trempent une jambe Dans l'eau de la piscine. Chapeau de terre Sur le volcan oublié.

Clous

Des clous roses bonbon Accrochent un lit au mur. Je dépasse mon cerveau En me définissant Comme un œil-fantôme. Les nuits toussent Les jours de pluie. Un cœur gros Comme un anorak, Du ski dans ma chambre, Les éléphants Signifient leurs gestes En lançant des défenses Sur la route. Ma peinture, Une piqûre. Tremper sa tête dans l'eau Chaude en tremblant. Les plafonds sont trop hauts Pour ouvrir la porte. Chanter dans un château Un mercredi soir. La vie se lève De la balançoire.

Oublier l'avenir

Des maisons Que l'on boit Pour oublier l'avenir. Un anniversaire A mon œil gauche, J'acclame les fantômes Qui dansent autour de moi. Un serpent s'agite En voyant le mur arriver. Des soldats désertent Le terrain, Un poumon sur lequel On tape Pour avoir la vie Bien faite. Changer de vêtements Pour courir le 50 000 km haie. On sort de soi Pour mieux aller vers l'hôte. Une ampoule consomme La vitesse humaine. Dormir avec un cheveu Sur la soupe. Des hiéroglyphes Sur le torse. On compte les poils du voisin Pour voir si le passé A tort.

Ashkènaze

Des pneus qui soulèvent Un pape. Un oiseau rigolard Descend de sa branche. Du caoutchouc pour le seigneur. Rentrer dans son nombril Et revivre son enfance. Un brin d'herbe Et les morts s'évanouissent. Le temps semble morose, Malgré son maquillage Blanc et bleu. Ma voix m'appelle Avant de se jeter à l'eau. Le mur est un ustensile De cuisine Ashkénaze. Dormir en calant ses pieds Sur le fauteuil en feu. Des ombres poursuivent Un homme irresponsable. Porter à l'écran Sa vie Et l'écume. Songer à vider le frigo Avant qu'il n'attrape froid. Trente dinosaures Finissent une partie de poker Que les hommes ont gagné 100 000 ans après.

Bleu marine

Des poissons marchent Dans le désert. Une télévision visionne Une télévision. Les mannequins Portent une tunique Bleu marine. Un cœur candide Fait le mur Pour être oublié De la salade qui vient De se faire. Un silence sous les draps, Les corps dévissent Une bouteille De lait. Le bébé est assis Avec un cheval à bascule Marocain. Des dimanches dans le cerveau, Des mercredi dans les jambes. Le poumon vide La pipe. Chantons avec nos poils Collés sur le crâne d’œuf.

Myopes

Des ombres à la dentition Incertaine Parcourent le temps. Des chevaux myopes Cavalent vers Une planète inconnue. Se rencontrer Malgré le manque d'oxygène. Une langue tourne sept Fois dans la bouche. Longue nuit Avant d'entendre son écho Dans un puits. L’œil se repose Face au Loch Ness. Déridons nos arbres Et échangeons Nos âmes. Crier non loin De Dieu. De la confiture Pour visage régénéré. Un ballon de foot S'envole Au-dessus de la ville.

Sans rien

Chansons                                     Chatons                                    Chant Son                                               Sans rien Eccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccccarter l'oreille L'oreillerhariche                                    Couple de homards                                                                    Coupe de tarte                                                         Tartiner soi-même           Coulure en soi                                                             Coooooooooooooooooooooooupure de TV Chameau

Moutons

Dormir entre ses omoplates. A compter les moutons On devient fou Comme une ombre Qui se rapproche Du chat. Des équipes de squelettes Jouent aux échecs. Un mort branche le haut-parleur. On entend le rap de Dieu, Celui que Moïse a écouté Avant de lever les yeux au ciel. Un corps cancre, Deux corps cancres. Les immeubles Descendent l'escalier. Chanter entre ses poumons. Le dos tourne le ventre Au dos d'un dos. L'hymne canadien Dit par des grenouilles. Mon lit est mon planisphère. L'automne se rhabille.

Rouler

Une prune achève L'histoire du monde. Je me cache en moi Et découpe une partie de mon lit. Des ombres hémophiles Se blottissent contre Un hélicoptère Bipolaire. Des signes d'extraterrestre Au-dessus de moi, Je les regarde et Allume ma dernière Cigarette. Rouler dans les escaliers En chantant des paroles De fantôme. La maison brûle, Le café brûle.

Une main sur le volant

Des mimosas nains Traversent la route. Une main sur le volant, L'autre sur l'oiseau, Les miracles Se font au-dessus Du ciel. Un creux sur la paupière, Je vois les cheveux Tomber un à un. Pour sortir de soi Il faut un lance-flamme. L'eau qui coule Dans mon nombril Est une cicatrice. Une calculette Pour fantôme Hébété. Changeons le vin En terrain de foot. L'horloge Se casse une jambe. Perdre son ongle Et prier.

kokoko

Kodja kokokoko                                                                                                                                            teracertui bolovernerti canvasbetraye luciguer univdescendre                                                                            hapopopopo lucafé$ lucafé

Estomac

Un trou dans un trou Qui pense au trou. Trottiner avant De connaître le réveil. Une ombre plastifie Le monde. Un cœur déicide Décide De faire battre L'estomac. L'âme s'enroule Avant de s'envoler Vers des contrées Plus vertes. Un mur téléphone A un miroir Pour parler De sa surdité. Les étoiles étanches Se jettent à l'eau. Du ciment en soie. Un manteau En matériel Mental. Les choses s'agglutinent Autour Des humains bleus.

Vieux monsieur

Un ange passe Devant la télé. Des âmes surpuissantes Sortent du corps Du vieux monsieur. Une table sans chaise, Une chaise sans tête, On attrape la cigarette Avec les pieds en fêtes. Je cours en moi-même Pour dérouler mon cordon Ombilical. Des ombres stagnent Sur la chaussée. Un bébé prie Le retour du sommeil. Une main Qui chante Le retour de Dieu. Une écume Dans l'au-delà. Des girafes Agrafent Les feuilles d'imposition. Le soleil Me fait grandir l’œil. Une tombe dans un zoo. La lune a une démarche De serpent.

S.O.S.

Une colombe s’efface Derrière un stylo rouge. J'ai la tête aussi grande Qu'un feu, Je traîne dans la voiture D'un prêtre. Le rabbin coupe La viande en deux Comme Moïse Avec la mer. J'ai une roue dans la gorge, Des puits sous les yeux. Offrir quelques années D'anniversaire A un proche. Le corps corps Hors hors Du monde. Et puis je lève un nuage, Le pose sous ma langue. S.O.S. Je cherche Un avion perché Au-dessus de ma maison.

Main blanche

Une main blanche Sous la tête. Je regarde les étoiles Tombées au sol, Un canard est le Fantôme D'une oie. Parcourant Mes dents, Je sens qu'il y a Une densité Proche de zéro. Le poids de mes oreilles Équivaut Le poids d'une feuille blanche Griffonné par Dieu Lui-même. « Bonjour ! » « Bonjour ! » Une casquette sur les lèvres, Un chapeau tout rond Sous mes pieds, J'entre dans mon imprimante Pour la sauver. De l'eau pour le verre d'eau, De l'air pour le fer, On s'abstient de mourir Les jours pairs.

Bus nu

Dormir dans une huître En cachant sa main. Les ombres s'extasient Du petit mort Qui vient d'arriver. Un bus nu Dans la tête, Des robes dans l’œil, Je parcours ma taille Avant de jeter Un caillou sur la lune. Des tombes iroquoises Roulent vers Le Texas. Se battre avec le dieu Inconnu Et réussir son vide. Découper un habit Avant de se jeter à l'eau. Les oreilles Tombent Et on entend seulement Le bruit des cheveux Qui poussent, Qui poussent. Regretter des fantômes Et avaler un hamburger.

Sourire

Une tente sous un toi. Avaler son sourire et parcourir ses dents  uuuuuuuuuuuuuu                                                                   nnnnnnnnnnnnnn                     Un éventail                                     Évente                            Couché en soi                                                    Et attraper un lit    (______________) Ou une faucheuse            (___________________________                                                  Dormir avec soi Dans une banane en soi                                                                    Homme Gris et souris humanoïde                                                                               (danse)                                      (danza)

Kebab

Une créature blanche Au fond du carnaval Intérieur. Couper la chaise En deux pour Être en couple. Des poils en ciment Dévalent les bras. Une route où personne Ne va. J'ai le corps Spaghetti Et les cheveux secs. Dormir au-delà De soi Et comprendre L'après-vie. Une bière que l'on jette Sous une table, Un cœur dans l'estomac, Des visions D'un proche chanteur. Signer son cerveau Pour réfléchir Un peu plus vite. Des jambes épaisses Se jettent dans le ciel. Chauffer le kebab Que l'on a au pied.

Lama

Faire une ronde autour de son CorPs                                                    Qu’il s’échappe  Ou pas ? Une cigarette à la main Raconter l’histoire DU Lama Du lama Du jus de tomate dans la tête                                                                                           On réinvente l’eau bénite                            ------------------------------------chanson d’automne---------------------------------< Cicatrice d’hiver dans le double sac                                                                                                 Retenir l’eau gazeuse dans sa bouche. . .

Coca-Cola

Un œil  œil au cœur, Coca cola sous le matelas Mon oncle a un monocle Et une moustache jaune. Dormir sur la station mir Quand les militaires S'éveillent sous terre. Creusement de l'estomac Massif comme un heureux Hébreu rencontre La Terre promise. Ministère du ventre, Nombril solitaire Qui ne connaît Pas les notes de frais. Franc français S'arrache la poche Pour offrir un animal A l'arche de Noë. Noyer le bocal Avant le poisson. Poids de l'eau Au-dessus de l'aube.

Fromage

HACHER                                                      UN fromage    et partir Dans le zoo                             zoo               zoo                                                        zoo ETRE un fromage et partir dans l'espace          L'espace désigne les zones de l'Univers situées au-delà des atmosphères et des corps célestes. Il s'agit de l'étendue de densité quasi nulle qui sépare les astres. On parle aussi de vide spatial.                                                          Chant du champ électrique                                     DIEU                                        DIEU A une barbe Les religions abrahamiques sont monothéistes, elles affirment l'existence d'un Dieu unique et transcendant.  

Sombre

Une sombre pastèque S'envole. Des oiseaux silencieux Discutent de leurs ailes. Un pot d'échappement S'échappe d'une voiture Habillé d'une écharpe. Des échardes aux doigts Quand je prends la main D'un lutin. Des lucioles méridionales Téléphonent A un mort encore pas mort. C'est à dire un vivant. Un vivant vend sa mort Pour nourrir les poules. Charger le monde sur son dos Et partir au confin De soi-même. Les langues entourent Le noyau d'une pêche. Creuser à côté De son pistolet à eau Et prier Un dieu goéland.

Grenouille

Du feu dans les cheveux, Une grenouille Déboule dans une flaque. Mon malade a l’œil Betterave. Le cœur toujours proche De l'arbre qui tombe, Un nombril cancre Qui ne veut pas sortir. Les prunes sur la lune, Envoi de miel Par mail. J'ai perdu une partie de moi En jouant aux billes. Exister face à son miroir Et à cette machine bancaire. Je danse avec un nuage jaune Et joue au foot Avec mon troisième pied. Le silence distribue Du pain aux ordinateurs. Cimenter ses organes Pour vivre une vie stable.

Anti-vide

Une crème Anti-vide Que l'on met Sur le bidon. Des poids Pour se sentir fort Comme un Lion-fourmi. Le sens des choses Va parfois à gauche. Un château Pour mort inconnu. Les angles de mon appartement Enferment De l'air A boire. Chantons dans l'interstice De mes pensées. Je dévale les escaliers Et prétend Que le monde N'est qu'un ballon Rond et plat.

Dieu corpulent

Un dieu corpulent Vend son âme A un être humain stable. Les soleils changent De lumière pour se faire Oublier. Un cœur télévisuel Se laisse mourir Après avoir attendu La marée. Des chevaux s'arment de patience Avant d'égaler La vitesse d'une tortue Psychorigide. Un couple d'immeuble Donne à boire A un ascenseur nain. Changer sa mort En un feu d'artifouille Avec du fenouil. Je me cherche sous les nuages Et me retrouve Dans une peinture Du XXIIe siècle. Changeons de lune. Changeons de dune.

cAVE

Des lamantins  Seeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee lamentent Derrière l’oie blanche que l’on choisi comme un âne berbère                                                                       Des longueurs de pieds U N M A S Q u e BorDé de nouilles                                                         C A V E A vIN frAIS

Désert

Un AVION DONT on coupe l($a< respiration. Des angles défunts pour l(homm le plus vivant Du monde, Cacher son antre E n terrifiatn le cerveau                                                                   Pencher sa tête Sous le panier de BaSket                                             OURSOURSOURSOURSOURSOUs                                  Et tramontane $<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<<Mort dans un lit désert » » » » » » » » » » » »

Cafė blanc

Des requins moutons Lutte lutte Lutte Une vertèbre au coin de l’œil                                    Peintre Sismographe                                                                        Dorloter la lune LLLLLA lune Ours Brebis Végétale                                                                                            ROUGEROUGEGEOUGEOUGEOUGEOU Café blanc BLANCBLACNBLACK

Hameçon

Sortir de l’arbre Et avaler l’hameçon. Les morts s’entendent Pour garder la terre Fertile. Un cousin américain, Une frite espagnole. L’écart entre ma vie Et la vie Est de 5 cm. Je monte construire le ciel Le matin de mes 30 ans. Un coucous volant Au-dessus des girafes. Danser face au nombril D’une maison. Les miroirs éternuent En me voyant. Je laisse la porte ouverte Aux souris chauves Et aux chauves souris. Un soleil médical Pour personne en détresse. Le tabac se consume Dans un regard de vache.

Dieu mimosa

Un cœur claustrophobe Se rend à l'hôpital En charrette. Mes yeux quittent Le nombril pour la première Fois et découvre Le monde comme il est dit. Des centimètres de névroses Sous la manche, Un clan d'herbes folles Susurre une prière A un Dieu mimosa. Un déséquilibre De l'intestin, Les paupières portent Des pantalons de velours. Hurler entre soi et soi. Verre de vin Dans le ventre du bébé. Une tonne de sentiments Pour dinosaures bêtas. Sortir des murs Et embrasser l'air. Les sous-sols en coton Pour le premier Mariage de mes mots. Chèvre aquatique Et ours télévisuel. La mort continue Avec ses pieds Dans le plâtre.

Espace fourmi

Des oiseaux féconds Sortent de la piscine. Un vilain garnement Attache un vélo Au nuage. Être déséquilibré Avec une roue Qui tourne dans la tête. Des trompettistes Nains agitent Un bosquet Pour écouter Le silence. Un téléphone A clapet Joue à chat Avec un minitel. Des corps Que l'on réorganise Pour vider La Terre. Un Dieu absent Même les jours De soleil. Coudre son squelette A une girafe. Des fourmis Sur un trampoline Cadrent l'espace.

Canicule !!

Canicule ! Quand le soleil Recule sur un monticule De montres sèches Et de gratte-ciel Grattes papiers. Un nom pour les rayons Qui dévalisent l'iris Des Français Justement nus Dans leurs appartements Et autres maisons. Un clan de glaces Chasse les poils D'un dieu Souffreteux. Décorer de la légion d'honneur La lune qui viendra Dire stop à la branche d'arbre Où se mouillent Les humains. Des danseurs Signent avec un pied Le goudron. Le monde se divise En quatre. Un père Noël est Vivement rappelé Pour malaxer Nos muscles. Les herbes font Dans le lyrique Pour exacerber La passion De la plage Et du sable chaud.

Foetus

Colmater la brèche                                  Hors ! hors ! hors ! Dit Nateur      Dé 1 6 6 12                          MAsque Brouette Télé Bison                                   Tétine Biberon Café Reveil matin/après-midi/soir/matin PLASMAAAAAAAAAAA Placenta                                                                                   Fœtus Russe

Baraque

Cactus blanc Sous le nez. Je pars à la campagne Avec mon poil A la main. Les oiseaux déversent Des pensées Dans mon cerveau Plastifié. Un ongle cancre Se souvient Du lycée Et des voitures Volantes. Mon ciment, Ma baraque, Mon jardin, Mes moineaux. Le temps passe du passé Au futur en un instant. Charmer la mort Pour qu'elle arrive Tard. Un corps sanguin Dépose Une veine Sous le menton. De la terre et de la boue Pour les dinosaures De 2019.

La vie allongée de Mickaël Berdugo

Image

Thé

Des dents partent Toutes seules de la bouche. Un mannequin Prend un cheval Pour éviter les photographes. Un cercueil en pastèque Pour singe embêté. Les ciments que l'on Pose sur son ventre, et Les douloureux enfants Qui portent le chapeau Du ciel courent Vers le château De Dieu. Mon silence ressemble Aux chiffres dépassant 305. Un couloir courtois Prend en charge Les gens avec Un mal de dos. Dessiner sur son arbre Le nom du dernier Melon que l'on a mangé. Une veste pour tortue Géante, Une parka pour Un footballeur Sans crampon. Je parle un peu Trop. Alors je bois du thé Pour me taire.

Paupière

Un angle mort Dans nos corps. Les Dieu jouent Aux jeux de hasard. Crions sous la Tour Eiffel Pour faire fuir Les dinosaures. Le spectacle de fin D'année de Jésus Se passait dans un Manoir cérébral. Des cœurs partout, Une cible sur le nombril, On éteint la lumière Avant de tirer les paupières D'un vieux. Je suis dans un crâne Qui tourne à 360 degrés Le matin. La peau recouvre Le monde Et le squelette d'un cheval Saute sur un ananas. Je porte en moi l'étrangeté Du ciel Et le nuage mouillé, Un caractère de pleine lune. Mon monstre à moi Il claque la porte Au nez des piverts, Sortir de ses doigts Les variations de l'équerre. Poser un enfant Sur un toboggan, Poser une vache Sur une fourmi.

Cafés sapin

Des cafés à l'ombre, Un masque de Chien sur le ciel, Les morts comptent Les doigts de Dieu. Un cœur orageux Est plus intéressant Qu'une poule Qui allaite. Les morts comptent Les cheveux Du diable. Une terre où Les oies ramassent Les coquillages. On a perdu des cerveaux Et des os, Ainsi que des veaux Et des pots de rillettes. Descendre vers Le noyau, Accoucher d'un volcan, Les vivants comptent Les vertèbres Du cheval. Echangeons Nos sapins de Noël Contre un sommeil Vert. Un poids sur le dos, Je deviens bossu Quand le vent Intervient.

Ballon

Des anneaux aux doigts, Je parcours les pages jaunes Pour trouver mon nom. Un soleil végétal S'installe dans la salle de bain, Des vitres que l'on casse Pour subvenir aux besoins Des nuages. Je retombe sur mon corps Les jours de pluie. Plier sa dent en quatre Et redevenir poussière. Un creux au milieu De la Terre, Des déesses s'installent Dans un coin Inconnu. Je me suis toujours Lorsque je vais Trop vite. Un ballon lancé A la renaissance Retombe en 2019. Des pixels Au dos, On redevient corps Quand l'âme Se déplace. Chasser ses chaussettes Pour qu'elles habitent Près de nos pieds. Je ne détruirai jamais Le fantôme qui M'a bercé. Changer de montre N'aide pas A changer de cerceau.

Poussière

Un café boit un satellite. Les planètes tiennent Sur un fil, Les extraterrestres ont De la poussière dans les poches. J'ai gardé mon corps Proche du radiateur Même en été. L’œil retourné, Je peux voir mon Cœur gonflé Et dégonflé, Ainsi que mon Cerveau-pigeon-voyageur. Dormir proche des ondes Du micro-onde, Une tombe se jette D'une falaise, Les cheveux trempés De fraise du Moyen-âge. Courir en soi Et arriver au milieu de sa vie Avec un automne dans la main.

Kiosque

Dormir dans le lit De Dieu Et lui avouer que l'on Est pas croyant. Un chat chatoyant Chatouille Une soupe. Des maladies attrapées Avec du scotch, Les ombres siciliennes Tombent sur les gens Rouges. Des chevaux font équipe Pour atteindre Une planète sans pollen. Cacher sa peau Sous son squelette Et grandir plus vite Que la Tour Eiffel. Des cimetières clouent Un arbre centenaire. Changer de vie En jouant aux cartes. Le silence ressemble A un kiosque à journaux. On mime sa vie Dans d'autres vies.

Coucou

Un œil fait coucou A un autre œil sur la terrasse D'un café. Les ombres cyclothymiques Perdent leurs couleurs. Un changement de cœur Et la vie revient. On appelle les poissons A s'évader de leurs Nageoires. Creuser son propre corps, Ne décéder quasiment jamais. Des fleurs que l'on Offre Au plus petit des hommes. Un ongle qui martyrise Un pied. Ma vitre devient fenêtre Le jour de la fête. Je rap et crame le gâteau Que j'ai préparé pour moi. Un état stationnaire Pour une voiture mal Stationnée. Les églises se balancent Et l'horloge retentit. Cachons nos parties intimes Et buvons un coca. La lune n'a pas demandé A la Terre D'être peinte en bleue.

Bocal

Un quart de table Dans mon cartable. Les humains Piaillent en voyant Les oiseaux dans le ciel. Vendre la peau de Dieu Avant la fin du monde. Des bonbons Symétriques Tombent dans un ravin. On a trois cœurs Lorsque l'on pense A la mort. Des autoroutes Momifiés Fondent une secte. Les voitures Philanthropiques Se servent à boire Dans un bocal. Un poisson minimise L'effet de l'air Sur sa nageoire. Un camp pour herbe Nageuse. Le soleil met du temps A venir. Il porte une cape Et une épée.

Glaçon

Une couleur à l’œil, Je déguise mon corps En glaçon chaud. Les fenêtres donnent A voir le chien du voisin Qui a oublié de pisser Hier sur ma porte. Des équipes de basket Dans mon corps Pendant 29 ans. Je sens le ballon Au niveau du cerveau. Un arbre culotté Prend une bière Et descend d'un arbre. Les éléphants Symétriques Se jettent à l'eau. Un corps déçu Va à la rencontre D'un autre corps déçu. Mon ongle est mon oncle, Mon pied est mon fils, Ma main est ma maman, Ma tête est ma tante.

Goût

Un goût d'espace Dans ma bouche, Je traverse le corps Malade en mangeant Des bonbons. Un siècle dans ma tête, Des routes Sous les veines, Un chant des pieds. Les ombres déterminent La taille des humains. On couche sur soi-même Pour écrire de la poésie Méditative. Un serpent à deux têtes Me demande Les clefs Du vide. Je l'ai dans la poche Gauche de mon troisième Jeans Que je porte Le 5 mai 1989. Penser à l'avant De sa naissance Permet de porter Son cerveau Comme un trophée. Des ongles Sur la tête, Mes murs Se cachent derrière Les fenêtres. Un miroir que l'on Découpe en quatre, Un monde roule Jusqu'au petit matin.

Pastèk

Pastèk transgénique. COUPOPO Délocieux Coulou loup Dretarytar Bachikototot les hérissons ayerive Alagare bégonia Tanratule Loussive T shirt cnabl Freatique GF gf Gferité PTOTO azer'@ Hgistere

Voraces

Un carré dans un triangle, Mon corps dans le monde. Descendre d'un bus Et monter dans une charrette. Le poids des oiseaux Permet une meilleure Digestion de Dieu. Un triangle dans un losange, Mes pieds sur la Terre. J'ai recraché tous mes mots Ainsi que des verbes Comme « rouspéter » « Décéder », « vivre ». On éteint le feu Avec du feu liquide, J'avale la pluie Comme des médicaments Sans sens. Une planète cachottière Fait le tour du cosmos Pour faire tomber Les humains. Un zoo de fleurs Voraces. Les secondes Se jettent à l'eau. On ne compte Plus qu'en heure.

Toit

Une famille Immortelle traverse La route. Un ange à deux têtes S'étonne Du tempérament Du cheval. Un ventre qui se balade Au-dessus de la Terre. Des aiguilles au cou Et un chapeau Sur les cheveux, Le monde Dessine un homme Sur le toit d'une voiture. Des muscles Pour oiseaux Inconnus. Le passé ressemble A un avenir Plus nostalgique.

Zorro

Des bateaux qui se guettent Avant de jeter le poisson à l'eau. Un creusement dans mon cerveau Me permet d'écrire Aussi vite que Zorro. Une tempête à l’œil, Des oies dans le ventre, Je cherche un lance-flamme Pour brûler un nuage pas beau. Les lumières s'éteignent Comme les hommes. Une voiture avale Une anguille. Je coupe l'arbre bleu Qui pousse sur mon nez. Des équipes de foot Se disputent Un ballon ovale. Découpage de papier La nuit, Je reconstitue ma famille Avec de l'argile. Je pense aussi peu Qu'un cachalot Face à une vague. Le futur a de jolies dents, Un funambule Sous la casquette. Le passé a une oreille Brisé, Il n'entend plus rien. Heureusement