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Affichage des articles du décembre, 2012
Le ciel enlace mon corps Des nuits a lancé des feux dans ma gorge Je vois  le pied de dieu s'agiter Et la nuit rouille Lorsque mon squelette s'ennui. Je sens la mort faillir Ma vie se fait crânement. Beauté de velours.
Le vent de la plaine S'enroule entre mes dents Des bouts de viandes avariés Se font sentir Et je marche Entre les lilas Avec précaution. Je n'écrase rien A part mon corps Qui se lève aux aurores Pour maudire la plaine. Le temps s'efface quelques secondes Et je danse entre les murs Qui me veulent du mal.

La misère continue

Quant le ciel Alourdi de passions S'ouvre au pied d'un nuage Je m'attache aux branches Et la nuit sort de ses gonds Une lune fortuite Limité à une lumière jaunâtre. La misère continu Mon coeur est un malade lucide Agitant ses poumons Devant les yeux d'un Dieu Humiliant.

Je verse dans mon nombre

Le nomade a abusé de ses propres pieds, le temps se ronge les ongles Et une grande fourmi passe inaperçu dans le ciel Avalant les avions un à un. Je verse dans mon nombre Le liquide d'une nuit Le mélange des autres s'installe Et rien ne comble mon intérieur Cette quête sans fin d'une ombre meilleur.