La misère continue


Quant le ciel
Alourdi de passions
S'ouvre au pied d'un nuage
Je m'attache aux branches
Et la nuit sort de ses gonds
Une lune fortuite
Limité à une lumière jaunâtre.
La misère continu
Mon coeur est un malade lucide
Agitant ses poumons
Devant les yeux d'un Dieu
Humiliant.

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