Des mirages

Le monde a deux grandes mains
Pour attraper la lune.
Hier, j'ai racheté mon cœur
Pour en faire de la bouillabaisse.
Les murs écoutent aux portes
Pendant que j'écris ces quelques lignes
Qui seront lues par des hommes-miroirs.
Les hommes-miroirs sont des bêtes
Assoiffées d'oasis tièdes
Et de langues fourchues.
Ces langues lèchent
Les oasis,
Des mirages et des milliers de fantômes
Sautent de joie au-dessus de Paris
Lorsque la Tour Eiffel
Jette son dévolu sur le plus beau
Des nuages.
Un masque d’été sert toujours
En hiver.
Les sinistrés se rassemblent
Dans le ventre du monde.
Un homme garde son cœur
Pour en faire une écharpe.
Il n'aura plus froid...

Pense-t-il.  

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