Par -

Cramponné à l'écriture avec la vivacité d'une guêpe,
La nuit est un futile talc posé sur les fesses de Dieu.
Le jour angoisse de l'ampoule qui tombe
Et moi je suis un monstre qui n'existe pas,
Je me pends à la vie comme d'autres à un corps aimé.
Je suis l'oubli, le cil teint, la mine grisâtre.

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Orteils

Par -
Dieu a deux orteils un pour la neige un pour l'été moi je m'attrape avec une corde pour me dire les quatre vérités Dieu à deux mains une dans le ciel et une dans une armoire il attrape les vêtements se change met un pantalon gris et va courir derrière des arbres Dieu change souvent de voiture il sort victorieux prend une Passat il prend une suzuki quand je vois tes yeux je me dis que la vie est bien faite il fait des tableaux abstrait pour représenter le monde il travaille à la chaîne il tombe amoureux de quelqu'un une déesse qui lui ressemble peut-être qu'elle ne lui ressemble pas il a toujours l'amour je me rattrape avec un lasso Je m'attrape au pied Dieu fait fonctionner le monde avec une aiguille charmer Le Serpent avant qu'il nous charme et changer de vie avec un poteau électrique descendre dans la cave et attraper une bouteille de lait Dieu demande souvent si il est un ange un monstre ou les deux à la fois
Lire la suite

Perchoir

Par -
Des fantômes méridionaux Achètent un magazine. L'ours que ma mère M'a offert Ressemble Au chapeau de Dieu. Une voiture vole Au-dessus d'un nid De coucou. Mon ombre cherche Mon corps Et des sandales Gravent au sol La bible fois deux. Un grattage de tête Pour mieux comprendre Le monde, Des flammes entre les dents Et des rossignols Chancelants. Couper sa vertèbre En deux fromages distincts. Les équipes de la mort et de la vie Jouent au foot. Le perchoir gagne.
Lire la suite

Jésus sanguin

Par -
Un clou immense Dans le cœur. Des Jésus sanguins Se baladent Dans mon corps. Je ratiboise mon dernier Cheveu Avant de partir Au galop sur mon hélico. Des vertèbres d'or, Une mandibule Orange, Un pied rouge Et un œil méta-communiste. Les irritations que le monde Tire de ma narine gauche Démontrent que le monde Est rond. Des lunes équilibristes Soufflent de l'air chaud Sur le dernier martien. Chantons dans nos ventres Et nos paupières paupérisées. Descendre de nos cendres Futures et qualifions Dieu d'usurpateur D'identité.
Lire la suite