La symphonie des âmes
Se met à jouer une dernière tranche de musique.
Les cœurs acrobates sautillent sur un os rongé
Par un poulet immense.

L'horloge se remplit de coton,
Les aiguilles s'y débattent.
Un innocent crispe ses doigts
Sur une gorge qu'il sent sèche
Le vent devient le sien
Le suffoquement, le souffle
L'aridité
Tout lui appartient.

Jusqu’ à que son innocence récupère l'horloge
Et y brule le coton
Qui brulera les aiguilles.
Et toute l'horloge d'un coup.

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