Vide la nuit et son hôpital éphémère,
Les anges vont et viennent
Amputation d'une aile
D'une cuisse, et ils repartent
Faire leurs louanges.

C'est ainsi, la nuit,
Les narines fulminent,
La science du souffle
Et les bouches trainent derrière des portes
A tenter de gouter le sang de l'autre
Des vampires à narines pointuES.

Voilà ce que sont ces animaux-là.
Je suis las, détendu mais las,
Le temps social hurle à mes pleurs de s'ennuyer.
Et je m'ennuie, ni tristement, ni joyeusement,
Dans l'hôpital vide de nuit,
Ou je suis seul.

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