Un pain vide tourne dans ta bouche,
Tes joues se croisent, puis se décroisent,
Tu as les dents comptent double.
Ta gorge s'arrange pour nourrir un cœur,
Une heure de ta vie à rassembler les larmes des autres,
Et courir derrière un miroir presbyte,
Tu es une lune remplie de centimes,
Une merveille dégottée dans des puces de quartier,
Tu es un soleil aux rayons orgiaques,
Les lumières s'embrassent comme des peuples unis,
Tes côtes rencontrent mes côtes
Un sommier et nos boucles de chair jouissent,
Le monde est un festin
Lorsque ta gorge est sous mes doigts.

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