Le soleil maudit


Le soleil maudit
Qui dans un temps rayé
Perd sa nuit comme un bijou,
Un étouffement de diamant
La gorge effleurée,
Par les ongles chimériques
D'une Lune vénérée.

Puis une vache s'élance,
Crevant une mamelle
Sur la robe d'un saint,
J'en oublie ma montre,
Sa trotteuse en tissu,
Qui, accomplissant sa tache,
Hurle sa couture
Comme une mère
Qui envoie au monde une progéniture.

L'oeil éteint,
Deux singes jouant a "pupille dégonflée",
Me faisant perdre un astre de vu.
Et la mer qui s'étend,
Jusqu'à mes pouces crevés.

Je ne suis qu'une marmite échevelée.

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