L'horloge coupe du bois

Des langues-rues
Font couler mes hématomes.
J'attrape un lance-pierre pour payer
Mes horaires.
Une horloge suinte la peine
Et fait courir ses aiguilles
Dans une botte de foin.
Un chapeau écrase une vieille dame
Sur la chaussée,
Des sols s'ouvrent pendant
Le solstice d'hiver.
Je pose ma main sur le crâne
De l'autre
Et je prie,
Je prie pendant cent ans,
En attendant que la pluie tombe,
Que les hommes rouges
Désengorgent le monde.
Je gratte mon oreille
Pour y découvrir un son.
Une escapade à Paris
Au mois d’août,
Je me perds entre les lignes,
Sirotant un rond point.
Une heure est passé.
L'horloge coupe du bois

Dans mon immeuble.

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